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 GREATNESS DIES. James

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Olivia Vercetti

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MessageSujet: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyVen 30 Aoû - 8:53

Il était 14h quand Olivia reçue un appel de son agent lui indiquant qu'elle avait un rendez vous à 16h à domicile. Parfait, elle n'avait pas à bouger et surtout pas à se presser. Elle rangeait sa chambre quand son agent la rappela. Il était impératif qu'elle ne fasse rien foirer et que le client soit satisfait car le client en question n'était autre que le mystérieux inconnu, le "gentleman" qui avait voulu l'anonymat. Difficile de rester anonyme lorsque l'on est James Kingston. Elle n'avait en effet, pas chômé après leur précédent rendez vous à Soho. Quand elle raccrocha, elle redoubla d'efforts pour le ménage et la préparation. Tout devait être parfait. Elle sourit en repensant à la façon dont ils étaient quittés la dernière fois. Il avait paru frustré et elle pariait qu'elle allait devoir se racheter dans quelques heures.
Elle ne mit pas longtemps à devenir Angel, la pute de luxe rémunérée 250£ l'heure. C'était son premier client de la journée, et après réflexion, c'était même le premier depuis trois jours. Elle était excitée mais aussi un peu angoissée à l'idée que l'heure ne se passe pas bien. James avait l'air d'un homme plutôt extrême. Elle aimait savoir à qui elle avait affaire et s'était même renseigné sur son parti. Beaucoup trop conservateur à son goût mais elle se garderait bien de le lui dire. Il était essentiel de ne pas parler politique avec un client mais dans le cas de James, la brunette y sera peut-être obligée. Alors elle ferait ce qu'elle fait le mieux, elle mentirait. Elle ne serait pas elle même et ferait tout pour plaire au client.

Elle était habillée d'une robe en satin verte foncée allant un peu au dessus des genoux que de toute façon elle ne tarderait pas à enlever. Ses sous vêtements étaient classiques. Vu l'homme, elle avait préféré opter pour des modèles plus traditionnels, marrons.
Elle n'était certes, pas sûre de son choix. Elle espérait aussi que le politicien ne lui en voudrait pas trop si elle ne faisait pas un sans faute du premier coup.
Au prix où il allait la payer, il pouvait bien évidemment lui dire ses directives, elle s'exécuterait sans broncher et même avec sourire.
A 16h pile, la sonnette retenti dans la maison. Elle se précipita vers la porte et l'ouvrit aussitôt, pressée de voir s'il était toujours aussi séduisant. Il l'était. Elle sourit naturellement et lui ouvrit la porte afin qu'il puisse rentrer.
"Bonjour, entrez" déclara-t-elle posément. Il l'a salua à son tour et déposa une bise sur sa joue une fois la porte refermée. Puis avec enthousiasme elle reprit "laissez-moi vous débarrasser" dit-elle en attendant qu'il lui laisse sa veste. "Ca allait ? Pas trop difficile à trouver ?"
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptySam 31 Aoû - 14:34

James regardait Eleanor, songeur. Sa belle épouse était paisiblement endormie dans le lit conjugal, ignorant sans doute qu'elle était épiée de la sorte. Il leva une main pour caresser une mèche de cheveux mais la laissa retomber aussitôt, non sans un soupir de frustration. Il était forcé de constater qu'il l'aimait malgré leurs différents. Sauf que ça ne semblait plus suffisant à l'heure actuelle. Ils étaient en train de devenir des étrangers l'un pour l'autre. D'ailleurs, le fait qu'il s'attarde dans le lit conjugal était très inhabituel. D'ordinaire, il se sauvait au travail le plus vite possible, pour éviter toute interaction, car il savait qu'elle serait de toute façon conflictuelle ou décevante. Certains auraient tout fait pour essayer de sauver son couple mais James ne faisait malheureusement pas parti de cette espèce d'homme courageux. Sa solution à lui consistait en fait à faire comme si tout allait bien. Et à tromper son épouse. Car c'est exactement ce qu'il allait faire aujourd'hui... Il avait osé reprendre rendez vous avec la prostituée qu'il avait rencontré la semaine passer. Et cette fois ci, ils allaient coucher ensembles. Il détourna les yeux, non sans culpabilité et quitta le matelas. Une demie heure plus tard, il avait quitté la maison.

A 16 précisé, il était devant l'adresse qu'on lui avait indiqué. Au fil de la journée, sa culpabilité envers son épouse avait laissé place à une certaine excitation. Il fallait avouer que tout cela avait quelque chose de palpitant. Pour une fois dans l'année, il pouvait se vanter d'avoir une rendez vous qui s'avérerait intéressant et non barbant au possible. Il sonna, essayant d'avoir l'air calme. La porte s'ouvrit rapidement, pour laisser apparaître Angel, superbe dans une robe verte d'eau. Elle le salua et l'invita à entrer. Il s'exécuta, se sentant menacée par la forte attraction qu'elle exerçait sur lui. Non seulement, cette femme était magnifique mais il avait pu découvrir qu'elle avait un cerveau plus gros que le Texas, ce qui était bien entendu un cocktail fort dangereux. « Bonjour Angel. Vous êtes ravissante. Une fois n'est pas coutume. » . Il eut un petit sourire et déposa un baiser sur sa joue. Il ne savait vraiment pas d'où lui était venu cette idée d'ailleurs. Tout cela était décidément bien déroutant. Il lui céda sa veste, dévoilant la chemise blanche qu'il portait. Les politesses avant le sexe avait quelque chose de comique dans son esprit, et il se retint de pouffer. « Oui, j'ai trouvé facilement, j'ai été aidé par mon GPS. Je dois avouer que je n'ai guère l'habitude de venir en banlieue. » . Cela était un simple constat mais de manière étrange, chaque fois qu'il parlait avec cette demoiselle, toutes ses remarques sonnaient comme très snob. Enfin, plus que snob que d'habitude.   « Et vous comment allez vous ? » . Il essaya de ne pas trop poser ses yeux partout dans son intérieur. Il voulait que le moment soit érotique au possible et il ne s'imaginait pas que cela soit possible une photo personnelle d'O. Les politesses le fatiguaient d'ailleurs et il décida de la titiller un peu. En guise de vengeance pour la  dernière fois. « Je me demandais... – et oui, je commence déjà les questions – Aurais-je le droit de vous toucher aujourd'hui ? » . Il affichait un sourire affable mais il se rappelait encore de la durée inhabituelle qu'il avait mis à trouver le sommeil après une certaine rencontre avortée dans un bar de Soho...
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyVen 6 Sep - 17:45

Pour la première fois depuis Longtemps, Olivia sentait que la partie de jambes en l'air serait différente. Rien que par la personnalité hors du commun du James, elle savait que ce serait autre chose, qu'il allait se démarquer des autres clients. C'était déjà le cas d'ailleurs avant même qu'il ne se passe quelque chose entre eux.
Il entra dans le hall d'entrée et la complimenta. Elle sourit et le remercia, presque à la limite de rougir. Puis elle prit sa veste et la rangea dans le placard prévu à cet effet tout en l'écoutant parler de son trajet.  « Je vais très bien merci et oui, je comprends, Harrow ressemble même de temps en temps à un labyrinthe géant j'ai l'impression. » tentait-elle de plaisanter. Elle se rendit rapidement compte que ce n'était pourtant pas le moment de plaisanter. Mr Kingston serait-il pressé ? Elle ne put réprimer un sourire à la demande du jeune homme. Etait-ce arrivée l'heure de la vendetta. « Vous pourrez en effet me toucher… Et même autant de fois que vous le désirez. Si vous voulez vous pouvez aussi me tutoyer. » Le tutoiement était quelque chose de normal entre elle et ses habitués. Elle aurait voulu sonner plus coquine qu'elle n'aurait pas pu. Pourtant, ce n'était pas volontaire. Elle plaça une mèche de cheveux derrière ses oreilles, puis elle prit doucement la main de James, l'emportant là où tout se déroulerait : dans sa chambre.

Ils durent monter quelques escaliers et traverser un large couloir en parquet.
Une fois arrivée dans la chambre elle lui fit comprendre qu'il était temps de donner l'argent. Une fois fait, elle lui tendit une serviette et tout ce dont il avait besoin pour une toilette rapide et elle lui indiqua la salle de bain. La porte à droite dès que l'on entrait dans la chambre. « Voilà tout ce qu'il vous faut. »
Tandis que James était dans la salle de bain, elle en profita pour compter l'argent, prévenir sa Madame que le client était arrivé et finir de se préparer. Une dernière touche de déodorant indolore et elle se mit en sous vêtements. Elle s'assit sur le lit, comprenant qu'il était inutile de lui proposer un verre de vin ou de champagne étant donné l'avidité du client en question et surtout étant donné son apparente non-connaissance des politesses. Ou agacement. A vérifier. Comme à chaque nouveau client, elle se demandait si ce dernier allait juger l'endroit trop féminin à cause de la tapisserie indigo, du lit queen size en harmonie avec le reste de la chambre et des meubles légèrement fantaisistes.
Elle vérifia s'il y avait toujours des préservatifs sur sa table de nuit ; Tout était bon.
A peine quelques secondes plus tard, James entra de nouveau dans la chambre. Il allait en avoir pour son argent.    
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyDim 8 Sep - 14:57


Angel entreprit de ranger soigneusement sa veste sur un cintre et il lui attribua mentalement un bon point pour ce geste. Lui qui était toujours très élégant n'aurait ainsi pas à justifier une veste toute froissée quand il retournerait au bureau puis chez lui... Pendant qu'elle faisait, ils continuèrent à échanger des plaisanteries sur la charmante banlieue où elle résidait. « Un labyrinthe en effet, c'est le terme approprié. On pourrait même penser que c'est délibéré, vous savez. Je m'attendais à tout instant à me faire dévaliser, une fois égaré. Vous m'attirez hors de mes sentiers battus, ma chère Angel.» Comme d'habitude, il s'était amusé à faire une plaisanterie douteuse en stigmatisant ainsi les habitant de Harrow mais il s'était rattrapé avec ses dernières paroles, bien plus charmeuses. Elle eut un rire mélodieux, quand il attaqua de front. Il fallait lui reconnaître cela, elle était bonne joueuse. Et cette fois, il n'y avait aucune esquive.  « Vous pourrez en effet me toucher… Et même autant de fois que vous le désirez. Si vous voulez vous pouvez aussi me tutoyer. » C'était très sensuel. Et plus que prometteur. Il savait que c'était le jeu mais il ne pouvait pas contenir la satisfaction qui l'emplissait à l'idée qu'elle était tout à lui. Il avait envie de piaffer et même de hennir à cette pensée. Mais James était un homme de contrôle, et son ton était mesuré quand il répondit. « Voilà ce qui annonce quelque chose de prometteur... Tu m'en vois ravi. » . Il n'était pas certain d'aimer la tutoyer mais il essayait de se plier à ses règles. C'était une chose de la contredire l'autre soir, mais là, ils avaient une atmosphère à entretenir. Elle en était consciente puisqu'elle prit sa main, une expression langoureuse pour l'entraîner en direction de sa chambre.

Malheureusement, les détails pour lui rappeler qu'elle était une prostituée et non pas une conquête ne manquait pas. Il était temps de payer. Il aurait pu le faire de bonne grâce mais il était James. « On part sur une base satisfait ou remboursé donc ? Parce que la plupart des ''artistes'' sont payés après leur prestation... » Cependant, il commençait à bien l'aimer, donc il lui adressa une petite mimique ironique pour bien lui faire comprendre qu'il plaisantait. De toute façon, il n'était pas à quelques centaines de livres près. Qu'elle soit bonne ou mauvaise, il paierait. Tout cela n'était que de l'expérimentation... Le passage à la salle de bain en fut une nouvelle. Plutôt désagréable à vrai dire. Il avait beau avoir été parfaitement à l'aise quand il avait fallu de parler d'hygiène la semaine dernière, le rappel était beaucoup plus dur dans le feu de l'action. Il fit une toilette rapide avec circonspection. Même si c'était la procédure, il n'aimait pas qu'on doute de son hygiène. Il s'attendait à tout moment à trouver un produit contre la gale dans le panel que O lui avait préparé...Quand il sortit de la salle de bain, il y avait heureusement de quoi le réconforter car Angel l'attendait sur son lit en sous vêtements. Il jeta un regard appréciateur. Autant sur les courbes de la jeune femme, que sur le lit king size. Lui n'était vêtu que d'une serviette drapée autour de sa taille. Il se dirigea à pas rapides vers le lit, sachant que le temps était compté. Enfin il allait avoir les réponses à ses questions...

+++

Ils étaient allongés sur le dos, l'un à côté de l'autre. Leurs bras se frôlant était le seul contact entre eux. Il fixait le plafond, à la fois pensif et quelque peu essoufflé par ce qui venait de se passer. Ce qui venait de se passer. Il soupira à cette pensée. Il avait fait l'amour à cette femme magnifique, ou plutôt avait eu des relations tarifiées avec elle mais il ne savait pas quoi en penser. Certes, il avait prit du plaisir. L'excitation n'avait pas été un problème tant O était un objet de fantasme pour lui mais leur partie de jambes en l'air était restée très classique. Il n'en avait pas retiré autant de satisfaction que ce à quoi il s'attendait. Il se retourna sur le côté, regardant la brune qui gisait à ses côtés, alanguie. Il se demandait ce qu'elle avait ressentie, elle. Au moins, elle l'avait laissé l'embrasser, contrairement à ce que disait la légende à propos des femmes de petites vertu. Elle avait été très professionnelle... Peut être un peu trop.  Machinalement, il se mit à tracer de petits cercles sur la peau laiteuse d'Angel. Il se sentait bien, son corps ayant expérimenté des sensations bien plus délicieuses que d'ordinaire. Mais son insatisfaction croissait à mesure qu'il la regardait. Il aurait dû éprouver bien plus après des mois d'abstinence sexuelle. Il avait même pensé au travail à un moment... A vrai dire, il ne savait pas d'où venait sa frustration mais elle était en train de l'emplir tout entier. A tel point qu'il restait parfaitement silencieux, ce qui ne lui ressemblait bien entendu pas du tout.
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyJeu 12 Sep - 17:31

Olivia ne savait pas vraiment quoi penser. Elle aimait le sexe, elle n'avait pas été déçue. Loin de là ; Mais il y avait quelque chose dans la réaction de James qui l'a laissait perplexe. N'était-ce pas ce qu'il voulait ? Était-elle restée trop traditionnelle ? Allait-il décidé de reprendre son argent comme il avait plaisanté un peu plus tôt si jamais il n'était pas satisfait - elle avait d'ailleurs été très flatter qu'il place sa profession dans le domaine des arts - Très honnêtement, elle même serait prête à lui redonner si jamais il n'avait pas aimé leur petite session; On avait beau dire que c'était une pute - ce qui est la stricte vérité - elle ne prenait pas pour autant l'argent de ses clients si jamais ils n'étaient pas comblés. Certes, ça ne lui était jamais arrivé.
A présent, elle avait peur que ce soit un échec qui puisse pousser James à s'en aller et à ne jamais la revoir. Et ça, elle ne le voulait pas. Déjà, sa conscience professionnelle en prendrait un coup. Elle ne pouvait pas rester sur un échec. Ensuite, ce n'était pas tous les jours qu'il lui était donné d'avoir un client si séduisant et si bon amant. Alors autant en profiter un peu. Elle se retourna sur le ventre, s'accoudant sur le matelas et regarda James qui était resté silencieux depuis trop longtemps ; Si longtemps que ses réflexions dépourvus de tact commençaient presque à lui manquer. Elle engagea la conversation, ayant alors l'impression de passer du rôle de call girl à celui de psychologue, cherchant à savoir ce qu'il n'allait pas. « Ce silence ne présage rien de bon » dit-elle doucement. « Qu'est-ce qui ne va pas? » Elle avait poser sa question de la façon qu'elle l'aurait fait si l'homme en question n'avait pas été un client. Elle n'était pas gênée, elle n'était pas confuse non plus. Elle cherchait simplement à savoir quoi faire pour pouvoir s'améliorer. Quoi faire pour qu'il soit satisfait avant, pendant et après l'acte. Dans la profession on avait tendance à dire qu'Angel était une accro au travail. C'était très juste. C'était pour cela qu'il était important pour elle qu'elle mette les points sur les I assez rapidement sans faire fuir notre cher ministre. « C'est la déco de ma chambre qui te plais pas, c'est ça ? » proposa-t-elle avant de s'esclaffer pour essayer de relativiser la situation.

L'heure n'était pas encore écoulée. Ils auraient donc le temps de parler calmement si James le désirait. S'il n'avait pas envie de parler, ils pouvaient évidement mettre ce temps restant à profit pour tout autre chose. Le sourire à la fois timide et candide de la jeune femme restait intact. Elle voulait lui demander ce qu'il aurait préféré. Bien qu'il n'avait pas eu l'air de s'ennuyer, elle avait sentit qu'il aurait aimé autre chose. C'était l’expérience d'une professionnelle qui parlait. « Il reste encore une bonne vingtaine de minutes... Tu veux boire quelque chose ? Un massage peut-être ? » hasarda-t-elle « Essayer autre chose? » C'était visiblement l'un des problèmes lorsqu'on ne disait pas exactement à la prostituée ce que l'on voulait. Parfois, ils envoient des mails, avec les répliques qu'elle devait dire, parfois, ils ne donnaient aucunes directives, comme James l'avait fait, et alors ils laissaient place à la spontanéité, au mystère et au charme du moment.
Oui, pourquoi pas, même si c'est risqué. 
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyDim 15 Sep - 8:47


Il sentait le regard de sa partenaire, posé sur lui, tandis qu'il s'obstinait dans un silence pensif, les yeux rivés au plafond. La scène donnait ainsi l'impression de sortir d'un mauvais film. Il était l'amant impuissant, elle était la maîtresse pleine de pitié qui lui assurait qu'une petite panne n'était pas la fin du monde. Sauf que ce n'était pas ce qui s'était passé dans les minutes précédentes... Il ferma les yeux, sentant encore les longs cheveux bruns d'O le chatouiller tandis qu'elle se penchait sur lui, pour... « Ce silence ne présage rien de bon.  Qu'est-ce qui ne va pas? ». Même si elle avait interrompu des pensées pour le moins salaces, il ne lui en voulut pas. Il lui fut même reconnaissant de poser la question. Bien qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir répondre. Il décida toutefois d'être franc. Il n'était pas sur une estrade en plein meeting, il était dans l'intimité d'une chambre plutôt accueillante avec une femme qu'il avait tendance à trouver exceptionnelle (ce qui était plutôt rare), il pouvait donc se permettre pour une fois d'être sincère. Surtout s'il y avait une chance pour qu'ils parviennent à faire mieux à l'avenir. Car il détestait rester sur un échec. « Je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise... Je ne sais pas moi même ce qui ne va pas. C'était... bien... pourtant. Votre prestation a été... intéressante. Mais je ne conseillerai pas le spectacle à mes amis. » . En plus des métaphores douteuses, il ne s'était pas résolu à passer au tutoiement. Il y avait des choses dans la vie qu'il ne parvenait pas à faire, des principes ancrés en lui. Il avait vu un reportage sur ce phénomène un soir où il travaillait tard. Certaines personnes ne traversaient jamais les ponts car cela leur faisait peur. D'autres ne s'exposaient jamais au soleil. Des manies qui pouvaient passer pour ridicules aux yeux du reste du monde mais qui résultaient de convictions profondes pourtant. Et comme ses personnes James ne voulait pas aller au dessus de ses convictions. Il ne connaissait pas vraiment cette jeune femme, et il la vouvoierait tant que ça serait le cas. « C'est la déco de ma chambre qui te plais pas, c'est ça ? » Une question incongrue pour une situation incongrue. Il se détendit et se joignit à son éclat de rire. Il ne servait à rien de bouder. Angel adoptait la bonne attitude. Il prolongea même la plaisanterie. « Croyez moi la décoration de votre chambre est le cadet de mes soucis... Mais puisque vous posez la question... C'est terriblement populaire. Pas de fauteuils Louis XIV; pas de tapisseries authentiques... J'ai l'impression de m'encanailler. » Il avait adopté un ton faussement snob. Malheureusement, il y avait des chances pour qu'il soit le seul à comprendre sa plaisanterie, car il n'avait rien d'un faux snob... Et puis bon, il n'avait pas besoin de cette chambre pour s'encanailler. Il le faisait déjà en trompant sa femme avec une professionnelle, ce qui était proprement immoral et illégal.

Angel ne s'était pourtant pas départie de son sourire mutin, ni de son professionnalisme. « Il reste encore une bonne vingtaine de minutes... Tu veux boire quelque chose ? Un massage peut-être ?  Essayer autre chose? ». Il avait l'impression d'être dans un grand magasin, face à une vendeuse insistante qui ne trouverait pas la paix tant qu'elle ne lui aurait pas vendu quelque chose. Il ne put retenir une réplique acerbe. James redevenait James. « Je ne n'avais pas idée qu'on était chronométré aussi précisément. » . Il s'adoucit cependant. O ne faisait preuve que de gentillesse à son égard et ce n'était pas tant de sa faute si M. Kingston était aussi insatisfait. Il devait travailler en équipe. Surtout qu'elle essayait vraiment de le satisfaire.   « Je crois que c'est vraiment l'aspect ''je vais voir une prostituée, nous avons une heure pour faire notre petite affaire'' qui me gêne dès le début en fait. Je sais que c'est exactement ce que je fais mais je crois que masquer cet aspect m'aiderait beaucoup pour apprécier un peu le moment. Si vous voyez ce que je veux dire... » . Il commençait à se sentir nerveux. Il avait l'impression d'être allongé sur un divan et non plus sur un lit. « L'autre soir au bar, il y avait réellement un climat de séduction... tout était moins mécanique. C'est ça qui m'avait plu. » . Il ne savait pas qu'il était en train de demander une mise en scène. A vrai dire, il s'en voulait terriblement de ne pas avoir réussi à prendre un pied total avec une amante aussi parfaite qu'Angel. Il avait l'impression de n'être qu'un emmerdeur qui pensait bien trop.
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyDim 22 Sep - 19:54

Elle restait stoïque face aux critiques plutôt négatives de son client. C'était la première fois qu'elle avait droit à un tel traitement et il fallait avouer qu'elle essayait d'encaisser le coup sans trop le montrer. Il y a toujours des premières fois plus ou moins désagréables. On pouvait largement dire que celle ci figurerait sur le podium des mauvaises ; Son égo prenait cher en quelques secondes. Tant pis, c'était fait, et à part faire mieux la prochaine fois, Angel n'avait pas d'autres moyens de se rattraper auprès de James. Elle écoutait les remarques du jeune homme avec une attention quasi religieuse. Elle ne pouvait pas nier être déçue de la déception de Mr. Kingston, elle avait pourtant eut l'impression sur le moment que tout c'était bien déroulé. C'était visiblement des choses qui arrivaient. Il fallait qu'elle mette encore une fois sa fierté de côté, parce que oui, même lorsque l'on est dans cette profession, on peut avoir un peu de fierté et qu'elle tente tant bien que mal de remettre les choses en ordre. Il fallait néanmoins qu'elle le prenne avec des pincettes puisqu'il était du genre à se vexer rapidement. Elle en eut la preuve quand il réagit sur le temps qu'il leur restait. Elle n'avait pas penser une seconde qu'il le prendrait comme ça. C'était encore une première fois déplaisante.
« Oh… Je comprends » Alors comme ça, James était prêt à aller voir une prostituée, il avait prouvé ne pas être dérangé par cette profession quelques minutes auparavant, mais, il n'était pas encore prêt à l'assumer. Certainement parce que ça reflétait une réalité peu agréable, le fait qu'entre lui et sa femme ça n'allait plus et qu'il était obligé de payer une péripatéticienne pour pouvoir assouvir ses besoins de mâle. « Je suis désolée… je pense qu'on peu trouver une solution pour vous, mais, le fait est que… quoi qu'il se passe, je resterais une call girl. »
Elle s'adossa sur le lit, réfléchissant à une solution pour ce client spécial. Avec tout ce qu'elle avait dû faire pour certains clients, elle allait bien penser à quelque chose pour notre politicien. Si elle avait une si bonne réputation dans le métier, ce n'était pas pour rien. Elle avait déjà la chance que ce ne soit pas un fétichiste (pas à sa connaissance du moins).
« On pourrait se retrouver dans un lieu public mais avec votre notoriété, c'est peut-être risqué. Sinon, il nous reste l'option des rôles play, vous savez ce que c'est ? »
Inconsciemment elle était elle aussi repasser par le vouvoiement. C'était une chose qu'elle n'avait pas pratiqué depuis longtemps mais qu'elle adorait. « C'est quelque chose que personnellement j'aime beaucoup : se déguiser et jouer un jeu, je trouve que c'est un excellent moyen pour diversifier la relation. »
Peut-être que le fait de jouer un rôle, de ne pas être soit même, aiderait James à apprécier un peu plus sa relation extra-conjugale. Sinon, il faudrait encore se creuser les méninges pour trouver une solution pour ne pas perdre ce politicien qui était une vraie mine d'or.

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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyMer 25 Sep - 18:51


Angel faisait preuve d'une immobilité parfaite tandis que James parlait. Ses traits étaient aussi figés que ceux d'une poupée. Une jolie poupée mais qui au fond devait être mécontentée par ce qu'elle entendait. Elle restait impassible cependant ses ravissants yeux verts le scrutaient avec ce qui ressemblait à une pointe de rancune. Il n'osa pas se demander ce qu'elle pensait de lui pendant ses longs silences. Il commençait à ressentir une certaine gêne, et à regretter sa franchise. Il n'y avait qu'une seule chose susceptible de l'apaiser. « Est-ce que je peux fumer ? » . La demoiselle semblait porter un intérêt à sa chambre, il doutait donc  obtenir sa bénédiction. Il se disait néanmoins que cette conversation surréaliste serait plus aisée s'il pouvait inspirer de bonnes bouffées de nicotine entre deux déclarations gênantes. Surtout que de manière surprenante, elle ne se montra pas très réceptive à sa plainte. « Je suis désolée… je pense qu'on peu trouver une solution pour vous, mais, le fait est que… quoi qu'il se passe, je resterais une call girl. ». Il voulut soupirer mais la proximité de leurs deux visages l'en empêcha. Il ne voulait pas passer pour un rustre, si ce n'était pas déjà fait. Cependant, cette fille faisait remonter ses instants les plus kingstoniens avec ses airs calmes. « En effet, vous êtes une call girl. Il me semblait qu'on avait déjà éclairci ce point. Ce que je vous demande, c'est de ne pas avoir l'air d'en être une. » . Elle avait également le don de le faire culpabiliser, comme le prouva la pointe de remords qu'il ressentit juste après ces paroles sèches. Enfin, il lui laisserait le bénéfice du doute tant qu'elle n'aurait pas proposé sa solution.

Elle rompit leur étreinte visuelle, s'adossant à la tête lit. Il n'en fit pas autant, admirant le drap blanc qui glissa, épousant ses formes. Elle avait vraiment un corps superbe. Il avait tiré un certain plaisir de ces rondeurs bien placées, de cette peau satinée, de ces lèvres pulpeuses. Elle pouvait éveiller cette genre de faim en lui. Malheureusement, il n'avait pas réussi à l'assouvir. A ce moment précis, il aurait pu se remettre en question, mais il préférait mettre à l'épreuve cette pauvre O. en la laissant réfléchir à ce qu'elle pouvait améliorer. « On pourrait se retrouver dans un lieu public mais avec votre notoriété, c'est peut-être risqué. Sinon, il nous reste l'option des rôles play, vous savez ce que c'est ? C'est quelque chose que personnellement j'aime beaucoup : se déguiser et jouer un jeu, je trouve que c'est un excellent moyen pour diversifier la relation.» Il resta quelques instants silencieux, réfléchissant à cette alternative proprement inédite pour lui. Il avait conscience que se faisant, il gaspillait de précieuses minutes de son temps surtaxé et limité mais tout de même, cela méritait réflexion. « Rien ne vaut le charme d'un grand hôtel cela dit. L'ambiance qui s'en dégage est déjà une sortie du quotidien. Mais c'est vrai que ma notoriété nous ferait courir un risque non négligeable... Je me demande si cela vaut le coup... »

Il dut faire un effort absolu de tolérance pour ne pas ricaner quand il eut à considérer la deuxième solution. Il ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer des infirmières dévergondées ou des dominatrices vêtues de cuir de la tête aux pieds.... C'était tellement vulgaire...  Cela heurtait grandement ses principes rigides mais après ce qu'il venait de faire dans ce lit, il serait hypocrite de faire une telle déclaration.  « Je dois confesser que j'ignore tout du rôle play... Enfin, j'ai déjà croisé quelques originaux qui se déguisaient en elfes, mais je ne pense pas que vous faites référence à cela. » . Il eut un sourire amusé en imaginant la jeune femme avec une longue perruque de cheveux blonds et une épée. Il se radoucissait vraiment en sa présence. Si elle avait été sa collaboratrice, il l'aurait déjà copieusement engueulé parce qu'il n'était pas satisfait de la prestation. Alors que elle... Elle aurait pu lui vendre n'importe quoi en prétextant se battre pour l'autisme, il aurait acheté sans poser de questions. Car elle avait un sacré charme. Finalement, elle s'était peut être trompé de métier...« Ainsi vous aimez ce genre de jeu, intéressant. Et en quoi vous déguisez vous Angel ? » . Il laissa une main baladeuse s'étirer sur le drap pour caresser l'épaule dénudée de son interlocutrice. Toujours, il restait dans la séduction. Bien qu'il était réellement perplexe à propos de ces jeux de rôle...
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptySam 28 Sep - 10:58

« Oui, bien sûr » lui répondit-elle quand James évoqua la cigarette. Autant elle n'était pas fumeuse mais elle n'avait jamais empêcher un client de fumer sa clope, surtout après une session de sport de chambre. Ils en étaient souvent friands. C'était quelque chose qu'elle ne comprenait pas, mais on pouvait dire que ce n'était pas l'unique chose qui l'a rendait perplexe chez les hommes. Qu'importe. Elle n'avait pas vraiment le choix, et au prix où elle était payée, elle pouvait bien accepter de sacrifier ses poumons pour quelques minutes. Spécialement avec James, vu comme la conversation tournait. Elle avait eut une pointe de contentement et même de fierté lorsqu'elle avait su qu'elle deviendrait la putain de quelqu'un de célèbre, mais après réfléxion, ce n'était que des désagrément. C'était déjà assez difficile pour un homme normal de tromper sa femme alors quand on apparaît dans les journaux, qu'on doit être discret et qu'on a encore moins de temps que les autres hommes, cette situation était un vrai challenge. Un challenge qu'elle n'avait pas encore abandonné malgré ces récentes interrogations concernant son client. Etait-elle vraiment celle qu'il lui fallait ? Ce qui était sûr, c'est que l'on ne pouvait pas remettre en doute sa bonne foi et sa volonté.
Elle se décarcassa pour même trouver l'idée des rôles play. Elle était vraiment dubitative concernant la réaction du politicien à ce propos. Elle s'était déjà trompée beaucoup trop de fois à son goût concernant son client. Elle avait naïvement pensée qu'un rendez vous à domicile serait préférable pour avoir une atmosphère un peu plus… réelle et intime. Ce n'était pas le cas et elle l'apprenait maintenant. Encore une fois, elle mit sa fierté de côté quand il rétorqua à voix haute qu'il ne savait pas si le risque de la rencontre dans un hôtel valait le coup ? Mais bien sûr que ça valait le coup ! Elle resta muette toutefois, ne sachant pas comment éviter de passer pour une professionnelle.  « Alors, le rôle play dont je vous parle, ce n'est pas vraiment différent de ceux que l'on peut voir dans une comic-con… disons simplement que c'est plus intime. C'est un bon moyen de vivre pleinement ses fantasmes. » Elle repensait à ses propres experiences et ne put réprimer un sourire naïf. « Par exemple, si vous êtes fan de GoldenEye… Vous pourriez être James Bond et moi votre James Bond Girl en convenant au préalable qu'elle scène rejouer, qu'elle tenue porter, que dire…  » une fois son explication terminée, elle s'en voulu d'avoir choisis un exemple si grossier et surtout, si populaire. L'espace de quelques instants elle avait oublier qu'elle parlait à James Kingston. Sans lui laisser le temps de réagir elle reprit avec ce qu'elle pensait être mieux pour lui. « Ou sinon… vous pourriez être le Vicomte de Valmont et moi la naïve victime, Madame de Tourvelle qui devient éperdument amoureuse de lui. » Certes, l'exemple n'était pas mieux étant donné que Valmont représentait l'opposé de ce que James défendait, mais au moins, c'était une référence littéraire. Il ne pouvait pas nier l'effort et surtout, elle espérait qu'il lui accorderait un bon point.
Elle trouva les caresses de son client très douces et elle les perçut surtout comme un nouvel appel. Se rapprochant de lui elle lui énuméra alors les quelques identités qu'elle avait usurpé pendant ces jeux. « Eh bien… Lara Croft, Alice du fameux Alice au pays des merveilles, Lady Di… C'était d'ailleurs assez gênant pour Diana, mais ça peut vous donner une idée. » On pouvait penser que ces jeux de rôles étaient tordus, certains l'étaient sans aucun doute mais plus rien ne l'effrayait. Olivia était vraiment décidée à trouver une solution pour James. A nouveau elle se laissa glisser sur le lit, posant sa tête sur le torse du jeune homme, se serrant un peu plus contre lui. « Est-ce que, vous trouvez ça tentant ? »  


Dernière édition par Olivia Vercetti le Dim 6 Oct - 17:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyDim 6 Oct - 8:43


A la grande surprise de James, et pour son grand bonheur; O. l'autorisa à fumer au lit. Il s'empressa d'allumer donc une cigarette avant qu'elle ne change d'avis. Dès la première bouffée, il sentit ses idées s'éclaircir. Ce qui n'était pas de trop vu la situation actuelle, qui devenait surréaliste. Ça faisait presque regretter à James de ne pas s'être endormi après l'acte comme le faisait parfois les hommes. Il aurait bien voulu tomber dans un lourd sommeil, aussi sûrement que s'il avait avalé une cuillère de toplexil. A son réveil, il aurait ainsi pu simulé une parfaite satisfaction vis à vis d'Olivia comme le menteur qu'il était. Et il n'en serait pas là à parler de  comic con et d'espions anglais... « Oh je comprends mieux.... En effet, je n'avais pas envisagé les choses ainsi. Vous pensez réellement que c'est ce qu'il me faut ? Car au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je suis quelqu'un de très pragmatique... » . Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette pour se donner le courage de poursuivre sans vexer Angel par des petits rires intempestifs. Il voyait bien qu'elle faisait de son mieux pour lui et ressentait un sentiment de gratitude à son égard. Ses efforts étaient louables, quand on savait qu'elle aurait pu prendre la mouche quand il lui avait glissé qu'il n'avait pas totalement pris son pieds. Qu'importe, il avait de toute façon une longue maîtrise de contrôle de fou rires. Le dernier exemple était très récent, un intervenant qui s'était cassé une dent avec une télécommande lors d'une conférence pour la paix. La voix du ministre était donc douce quand il rejeta l'aimable proposition de la brune. « Vous feriez une james bond girl hautement sexy, Angel mais je crains ne pas être attiré par cet univers. Je le trouve, comment dire... surfait. Les james bond girls sont pour moi des femmes de petite vertu, ce qui est très répulsif à mes yeux. Et puis au final, je crois que je connais plus de secrets d'état sur l'Angleterre que ce cher James. » La prétention et le mépris perçaient subtilement dans cette réponse malgré tous ses efforts pour maintenir la bonne entente. Il fut forcé de constater que chasser le naturel ne servait à rien, celui-ci revenait toujours au galop. Heureusement, elle lui offrit une occasion de se racheter réellement. « Cette référence littéraire me touche bien plus. Valmont est un personnage fascinant. Je me sentirai prêt à essayer... » Il adressa un petit sourire à son interlocutrice. Toutefois, malgré son assertion, il  restait dubitatif. Aussi tentante que soit l'idée, il supposait sa mise en place ardue. Il se voyait déjà en train d'apprendre des  lignes du texte par cœur avant leurs rendez vous et... « Par contre, je refuse tout costume. Si un jour nous faisons cela, on fera la transposition dans le monde moderne. » .

Malgré cette acceptation, O se rapprocha de lui, et continua à énumérer des exemples de personnalités célèbres. Elle le faisait d'une manière qu'il trouvait terriblement sensuelle et de manière totalement impromptue, il sentit son appétit se réveiller. Comme quoi parfois, l'érotisme ne tenait pas à grand chose. La diablesse posa sa tête sur son torse, balayant sa peau encore sensible de ses longs cheveux. Il se mordit la lèvre et écrasa sa cigarette tant bien que mal sur ce qui ressemblait le plus à un cendrier sur la table de nuit de la belle. « Est-ce que, vous trouvez ça tentant ? » Il y avait fort à parier que cette fille n'avait pas la moindre idée de l'effet qu'elle pouvait bien produire. Il laissa glisser sa main sous son menton et releva délicatement son visage pour que leurs regards se croisent. Il était certain qu'elle saurait interpréter cette nouvelle expression qu'il affichait. « A vrai dire, pour le moment, je suis tenté par toute autre chose... » . Il écrasa ses lèvres sur les siennes, passant ses mains sous le drap pour les laisser glisser le long de la peau du dos d'Angel. Il avait envie de réessayer avec elle. Et ce malgré le laps de temps extrêmement court qu'ils leur restait. Car il était bien décidé à empiéter sur le délai qu'elle lui avait accordé. Il n'aimait pas se sentir restreint.  Il se demandait d'ailleurs si elle oserait l'interrompre ou pas. L'expérience promettait d'être intéressante dans les deux cas.  
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyVen 11 Oct - 21:09

« Je ne sais pas vraiment si c'est cela qu'il vous faut, mais je pense que ça vaut le coup d'essayer… surtout si un jour vous avez une idée en tête, un fantasme particulier… » Qui sait, peut-être que lui même ne savait pas encore ce qu'il voulait ? C'était plutôt commun chez les clients. Ils pensaient venir pour du sexe pur et simple alors qu'en fait, c'était tout autre chose qu'ils cherchaient. James cependant, était vraiment un cas à part et il ne laissait pas une minute à Olivia pour oublier. Il paraissait intrigué par rapport à ces rôles play. Soit, mais il n'avait pas dit un "non" catégorique, ce qui était une très bonne chose. Elle ne répondit pas quand il évoqua son homonyme mais elle ne pu s'empêcher de sourire. Malgré sa remarque très peu plaisante sur les femmes de son genre, il venait de dire quelque chose de très excitant. Autant, elle se moquait de connaître les secrets de son pays, autant elle trouvait cela très attirant d'être aussi proche de quelqu'un qui en avait connaissance, quelqu'un qui était haut placé dans la politique. Elle s'était bien rendue compte que ce critère était un frein pour cette relation extra conjugale, mais elle se souvenait de ce qu'elle avait ressentit quand elle avait comprit que James était quelqu'un d'important. Ce frisson qui l'avait parcouru et qui l'a parcourait de nouveau.
Elle s'étonna ensuite de découvrir que James trouvait Valmont fascinant. Elle avait pensé tout le contraire. Qu'il le méprise pour le simple fait d'être athée et de jouer avec les sentiments de pauvres jeunes femmes. Tant mieux si finalement elle n'avait pas encore tout faux. Elle s'en féliciterait une fois qu'il serait parti. « D'accord, pas de costume, ça me convient! »
Dommage, elle regarderait l'adaptation avec Ryan Phillip plutôt que celle avec John Malkovich. Elle arrêta vite de penser à tout cela quand elle comprit qu'alors elle serait l'horripilante Reese Witherspoon et non pas la classique Michelle Pfeiffer. Elle secoua la tête, enlevant ces pensées néfastes.
Elle s'allongea sur James, il ne mit pas longtemps à être réceptif. Il lui fit relever la tête et elle croisa son doux regard bleuté qui pouvait faire fondre n'importe qui. Il l'embrassa passionnément. Un baiser qui annonçait des choses bien plus prometteuses. Elle fit fi de l'odeur de cigarette qui avait imprégné James. Personne n'était parfait ; Et de toute façon il embrassait tellement bien qu'elle était prête à lui pardonner la cigarette. Elle était prête à entreprendre les choses puis se souvint subitement que le jeune homme ne voulait pas qu'elle ressemble à une prostituée, alors quelques secondes plus tard elle se laissa glisser sous le poids de James. Les bras autour de son cou elle ne cessait de l'embrasser, pensant que c'était sa dernière chance. Elle s'y accrochait. Essayant d'oublier que dans moins de dix minutes elle était censée le faire partir. Ce n'était pas très courtois de penser à cela en ce moment même mais elle n'avait pas vraiment le choix. Elle essayait d'élaborer un plan. Plan qui s'évaporait à chaque nouvelle caresses irrésistibles de James.  Après tout, elle devait se faire pardonner pour cette première fois loupée si elle voulait garder son argent. Aussi, elle n'avait rien de prévu pour le reste de la journée. Ok, elle savait que le rendez vous n'allait pas s'éterniser autant mais elle préférait prévoir large à présent. Encore une fois, elle posa sa bouche sur la commissures des lèvres du garçon tandis qu'il avait déjà dépassé son temps imparti. Plus rien ne semblait pouvoir les arrêter.      

Argg c'est nuuuul :'( :'( pas désolée, c'est à cause de la daube qui passait à la télé quand j'ai écris GREATNESS DIES. James 620727057 
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyJeu 17 Oct - 15:48


Angel semblait regretter d'avoir proposé l'idée du rôle play. James le déduisait par son abus de peut être et la toute nouvelle modération dont elle faisait preuve. Il eut un sourire pensif. Il plaignait réellement toutes ces petites créatures terrestres qui manquaient singulièrement de confiance en eux.  Il était fort probable qu'il intimidait la brune à présent. Si au début de leurs échanges, elle lui avait tenu tête, il semblait désormais qu'elle craignait d'essuyer ses foudres. Il fallait avouer qu'il était plutôt rapide et peu avare quand il s'agissait de sortir des piques cinglantes. Il fit preuve donc de bonne volonté, essayant de ne pas gâcher les dernières minutes qu'il lui restait avec O. « Angel, je vous promets que je vais y réfléchir sérieusement. Un peu d'introspection ne me fera pas de mal. Surtout que je devine que tout le monde a des fantasmes... » . Les points de suspensions qui ne terminaient sa phrase que partiellement étaient lourd de sens. Il se demandait si la prostituée avait-elle aussi des désirs secrets. « Mais je maintiens qu'un changement de décor nous serait propice. Voyez vous, aussi charmante que soit cette chambrette, je suis habitué à un certain standing. » Il continuait à être odieux. Toutefois se retrouver dans cette chambre de la banlieue anglaise n'augurait rien de bon pour son potentiel érotique. Car pour lui, banlieue rimait avec famille et il ne pouvait se départir de l'image d'une gamine dormant dans le lit qu'ils occupaient actuellement, serrant un licorne jaune et rose contre elle. Ou de l'image d'une adolescente revêche qui écoutait du Camp Rock à fond. Pire, peut être que cette gamine aurait pu être Angel ou peu importe à son nom. Il frissonna à cette pensée dérangeante. Il pensait trop. Heureusement sa partenaire était on ne peut plus professionnelle. Et l'aspect qui gênait parfois James s'avéra on ne peut plus agréable quand elle entreprit de chasser son humeur sombre à l'aide de sa bouche et de ses mains. Il ne pouvait pas le nier, il y avait quelque chose en elle qui le faisait totalement chavirer. Sinon, il ne se serait pas autant inquiéter de comment elle se sentait vis à vis de lui.  

Leur négociation fantasme/costume avait rappelé au futur ministre la première soirée qu'il avait passé en compagnie de la magnifique brune. Les négociations, ça lui plaisait. Il sentait d'autant plus que Olivia faisait de son côté des efforts supplémentaires pour ne pas qu'ils se quittent en mauvais terme. Alors qu'elle avait été très entreprenante lors de leur première étreinte, elle le laissa subtilement dominer pour la seconde. Il apprécia. Au fond, les rapports de force, c'est ce qu'il préférait. Il se laissa peser de tout son poids sur elle, avec une jubilation que certains pourraient qualifier de malsaine. La raison de sa joie résidait dans le fait qu'il la sentait à sa merci. Et qu'elle ne pourrait guère s'échapper sans son consentement une fois le temps imparti écoulé. Mais son ego fomentait un dessein un peu plus subtil. Ce qu'il voulait, c'est qu'elle ne veuille plus s'échapper du tout. Il prit son temps, embrassant longuement Angel. La douceur de ses lèvres n'étaient plus à prouver.  Et cela, même quand ils commencèrent à mettre un peu de flamme dans leurs baisers. Il lui semblait que leur temps était imparti mais la jeune femme ne s'était pas dégagée. Il y vu un encouragement et ses mains s'aventurèrent plus loin sous les draps. Elles ne s'arrêtèrent que quand ses doigts rencontrèrent leur cible, le fruit défendu. Ils fit bouger impitoyablement ses phalanges au cœur de son intimité féminine, bien décidé à lui infliger d'agréables tortures. Il jouait de son corps comme un instrument, désirant qu'elle se torde littéralement sous lui. Mais aussi agréable que ce soit le geste pour ses sens, il restait fidèle à lui même et voulait marquer un point. « Oh je crois que notre rendez vous est terminé... Devrions nous arrêter ceci ? » . Ses airs faussement innocents ne tromperaient personne, et surtout pas O. mais il commença à retirer sa main. Ce petit test l'amusait follement. Il avait hâte de voir quelle serait la réponse... »
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyLun 21 Oct - 15:07

Elle souriait à la remarque déplaisante de James. C'était bien la première fois qu'Angel avait droit à un tel traitement concernant sa demeure. Tout le monde n'était pas ministre, tout le monde ne pouvait pas se permettre de vivre dans la City ou à Holland Park. Ceci dit, les finances de la jeune femme allait on ne peut mieux et ils n'étaient pas là pour discuter d'argent. Enfin, ils avaient passés cette étape plutôt. Elle ne le prit pas mal, elle avait comprit depuis leur premier rendez vous que James était incorrigible. Dans le fond, son défaut pouvait probablement être une qualité, parfois. Elle n'avait simplement pas eu l'occasion de le voir encore. Le sujet sur les jeux de rôles et le lieux des potentiels prochains rendez vous pouvait à présent se clôturer tandis qu'ils se lançaient dans une course contre la montre.
Mais comme tout le monde le sait, il était impossible de lutter contre cette notion tellement importante, régulant nos faits et gestes.
James décida finalement de s'aventurer là où elle ne s'y attendait vraiment pas. La plupart des clients ne pensaient qu'à leur propre jouissance, ils ne pensaient qu'à leur orgasme et ce n'était pas un problème pour elle. C'était la raison pour laquelle elle était payée. Pourtant, quand James décida de faire partager sa passion avec Angel. Elle en fut tellement surprise qu'il ne fut vraiment pas difficile de simuler. C'était presque même inutile. Elle se cambra sous le poids du jeune homme, et gémie doucement, incapable de penser à autre chose qu'à sa règle numéro 1 qu'elle s'était imposée en commençant le métier : « ne pas jouir ». Règle fondamentale et surtout plus qu'indispensable pour ne pas confondre vie privée et vie professionnelle. Certaines prostituées choisissaient de ne pas embrasser le client, elle, avait choisie cette façon plus innovante pour séparer ses relations. Alors qu'elle n'était pas réellement en été de réfléchir, l'anglais lui demanda s'ils devaient s'arrêter ici. Elle sourit et échappa même un rire. Il était doué celui là ! Mais plus que tout, il était fier. C'est soudainement que James décida de s'arrêter ; trop tôt aux yeux d'Angel mais parfaitement à temps pour Olivia qui n'ayant pas été préparée, ne savait pas si elle aurait pu se retenir. Elle se relaissait tomber sur le lit en soupirant, quasiment essoufflée. Ahurie mais surtout amusée par la tournure qu'avait pris les choses. Reprenant son souffle, elle se prit à son petit jeu. « J'ai peut-être tort mais… Il ne me semblait pas que James Kingston avait la réputation de laisser les choses en suspens » L'espace de quelques secondes, elle se retourna pour prendre le réveil qui était sur sa table de nuit et avec un air faussement choquée, le jeta à terre. « Qui a dit que l'heure été passée ? »
Peut-être qu'au final, c'était lui qui avait réellement des rendez vous qui ne pouvait plus attendre et qui allait s'en aller. Peut-être. Si c'était le cas, elle s'en moquait. Se laisser planter par un client, c'était plutôt facile à s'en remettre. Aussi, elle préférait justement que ce soit lui qui décide quand le rendez vous terminerait. Ceci dit, il ne faudrait pas qu'il s'y habitue. « Disons qu'aujourd'hui est une occasion exceptionnelle » ajouta-t-elle avec un sourire plein de malice. « A moins que vous ne soyez pris ailleurs, je pense que l'on peu très largement terminer comme il se doit. » Elle finit par rapprocher petit à petit son visage de celui de James et déposa un baiser timide sur ses lèvres pour l'inviter à continuer.
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MessageSujet: Re: GREATNESS DIES. James GREATNESS DIES. James EmptyLun 28 Oct - 10:17


Les piques de James ne semblaient nullement atteindre l'angélique Angel qui se contentait d'y répondre par de doux sourires. Il en ressentait une certaine frustration. Il n'avait pas d'autres choix que de se laisser désarmer désormais. Il fallait être deux pour faire du sarcasme... Heureusement, tel un vieux singe, il avait encore du répondant. Il y avait d'autres solutions pour faire ressortir ses instincts de dominant. Car oui, même dans des moments aussi intimes que ceux qui étaient sexuels, il ne pouvait s'empêcher de tout situer dans un rapport de pouvoir. Cela ne l'empêchait pas de prendre du plaisir quand même. A tel point que lui même se demandait si la caresse intime qu'il était en train de prodiguer à sa partenaire résultait plus d'une envie personnelle que de l'envie d'avoir raison. Angel avait un corps parfait à bien des égards. Bien sûr, c'était le cas aussi d'Eleanor, mais sa chère femme avait reçu une éducation bien trop parfaite pour être aussi sensuelle et animale que la brunette qui s'était à présent cambrée sous lui. Il continua son mouvement, peinant à rester impassible tant les réactions d'Angel l'excitait. Il avait les yeux fixés sur ses lèvres pulpeuses, légèrement entrouvertes, desquelles s'échappaient de merveilleux petits soupirs lascif. Il n'était pas loin d'oublier que tout cela n'était qu'un jeu.

Pourtant, il tenait à faire ce qu'il avait eut en tête depuis longtemps. Il fit mine de cesser toute activité au dessus de la ceinture, demandant à la principale intéressée si elle souhaitait qu'il arrête. Elle laissa échapper un petit rire, ce qui piqua son orgueil de lion. Visiblement, elle ne le prenait pas au sérieux. Il cessa donc pour de bon. Elle poussa un soupir mais ne sembla le moins du monde fâchée qu'il ait arrêté. Il en fut déçu, il espérait sincèrement que son stratagème allait fonctionner. « J'ai peut-être tort mais… Il ne me semblait pas que James Kingston avait la réputation de laisser les choses en suspens » James eut un petit rire étouffé qui ne laissait aucun doute sur l'hébétement qu'il ressentait. Cette réplique frôlait la perfection. Chaque fois qu'il croyait que O. était finalement une douce jeune femme, elle prenait un virage à 180° et le surprenait de la plus agréable façon. Car elle venait de le moucher d'une façon magistrale. Toute réplique serait fade en comparaison de celle-ci mais il se devait d'essayer. « De la même façon que James Kingston n'a pas l'habitude de se faire chronométrer au lit. Et d'une manière plus générale, on me demande de rester pas de partir. » . Au fond, il avait l'air d'un gamin boudeur avec des problèmes d'égo. Cependant, ces caprices étaient bien subis par O. Finalement, elle était peut être plus payé pour ça que la prestation sexuelle... Elle attrapa son réveil et le jeta. Il eut un sourire convaincu. « Qui a dit que l'heure été passée ? » . Leurs corps se retrouvèrent instantanément, tandis qu'Angel le grondait gentiment en disant que c'était une occasion exceptionnelle. Il posa ses yeux sur elle, une pure lueur de joie dans les yeux. « C'est vous qui êtes exceptionnelle » Il captura sa bouche avec la sienne, alors même qu'elle avait recommencé à parler. Il présageait que cette fois-ci allait être bien meilleure que la précédente. « Je peux vous assurer que je n'ai pas de meilleur endroit où être qu'ici. » . Et il reprit exactement là où il s'était arrêté.

Ce fut presque avec une heure de retard sur l'heure initiale, qu'il ressortit de chez Angel, pleinement satisfait. Elle avait réussi à le combler cette fois ci. Il regrettait même d'avoir payé à l'avance car il aurait voulu augmenter la mise initiale pour récompenser les efforts de la belle brune. Elle était la première depuis Alessandro à aussi bien comprendre comment il fonctionnait. Il la laissa sur le pas de la porte, non sans avoir déposer un baiser fervent sur sa joue. « Je vous remercie, douce Angel. Cet après midi fut à la hauteur des mes attentes. Quant à vous, vous leur avez été bien supérieure. Je compte sur vous pour une nouvelle rencontre dans un futur proche » . Il repartit en direction de sa voiture tout guilleret. Il avait la conviction qu'il ne se passerait pas longtemps avant qu'il ne rappelle Madame Eva. Inutile de préciser qu'à l'avenir, il ne demanderait que Angel...  

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