© RUPELOVER.

Andreas Patrick, O'Malley.

NOM • o'malley comme une marque de fabrique, le patronyme compris dans le kit irlandais pure souche avec l'accent, la rousseur et tout le reste. o'malley comme le héros des aristochats, on vous trouve souvent des similitudes d’ailleurs. PRÉNOM(S) • andreas -ou andy pour les intimes- puis patrick en hommage au saint à la barbe rousse. ÂGE • vingt-deux ans ou un an que tu fais légalement ce que tu faisais déjà avant, ou du moins pouvais faire. DATE ET LIEU DE NAISSANCE • le vingt avril 1991 au st. james's hospital dans l'ouest de dublin.  SIGNE ASTRO • bélier de justesse. MÉTIER/ÉTUDES • étudiant en journalisme à l'université de westminster, employé au black horse & critique amateur, tu voudrais en faire ton métier. STATUT CIVIL • célibataire bien que ton cœur semble pris par une mystérieuse inconnue depuis plusieurs mois, affaire à suivre. TRAITS DE CARACTÈRE • amusant, impulsif, cultivé, lunatique, passionné, casse-cou, souriant, pervers, créatif, joueur, épicurien, jaloux, sociable, impatient, loyal, bordélique, charmeur, rancunier, ouvert d'esprit, susceptible, fêtard, maladroit, protecteur, têtu, débrouillard, taquin, boute en train, critique, sensible, menteur. GROUPE • fire. AVATAR • rupert grint.

Tu n’as jamais vraiment été amoureux, ignorant encore si cela vient de toi ou des femmes, tu n'arrives pas à t'engager. Surtout qu'à en croire ta mère, tu devrais immédiatement lui présenter la demoiselle et ne pas la toucher avant de lui avoir mis la bague au doigt. — Tu as essayé de passer ton permis deux fois, sans succès, mais tu n’en as pas vraiment besoin dans Londres au final en vue des nombreux transports en commun disponibles et de la densité de circulation. — Allergique aux poils d’animaux tu es contraint de vivre seul, du moins le jour. Et puis t'occuper de toi, ton appartement et tes études est déjà bien suffisant. — Entre l'arrière de ton oreille gauche et ta nuque est tatouée une harpe irlandaise. Tu caches ce tatouage à tes parents, ils seraient furieux de savoir que leur fils a recourt à ce genre de pratique. Tu racontes qu’elle symbolise ta passion pour la musique, tes origines ou encore la joie de vivre mais on peut aussi noter qu’elle ressemble beaucoup au logo de la Guinness, étrange coïncidence non ? — Malgré ta chevelure carotte, tu n’as pas vraiment de mal à séduire les jeunes femmes.  Ton charme viendrait de ton accent sexy, tes yeux bleus ou encore tes bras musclés mais tu as d'autres cordes à ton arc. Même si tu es conscient de ces atouts, tu préfères les utiliser avec discrétion et subtilité. — Tu aimes beaucoup les soirées et autres évènements entre amis. Tu ne sors jamais sans ton carnet pour noter tes impressions et préparer ta prochaine critique. — Tu prends un café serré et lits le journal tous les matins, enfin quand tu n'as pas passé la nuit à faire la fête et que tu es en état de te lever avant midi. — Tu ne veux pas d’enfants, garder tes petits cousins pendant la réunion de famille annuelle te suffit. — Tu ne voudras jamais l’avouer mais ton rapport à l’alcool est assez destructeur. Lorsqu'il t'arrive d’être ivre, tu peux être violent, grossier ou encore fort entreprenant jusqu’à ne plus te contrôler. Dans ces moments-là tu te détestes, tu te sens faible, impuissant surtout si ton comportement a eu de fortes répercutions. Tu n’es pas alcoolique mais quand tu bois, c’est toujours trop. Le pire étant que cet état se traduit généralement par un trou noir total. — Tu possèdes un blog appelé What’s up London ? où tu rédiges des critiques basées sur tes nombreuses sorties. C’est une passion pour toi, tu aimes faire de nouvelles rencontres, expériences et en partager ta vision. C'est d'ailleurs grâce à ce concept que tu t'es fait remarquer par l'université. A l'époque Londres était remplacée par Dublin. — Contrairement à tes parents, tu n’es pas croyant et heureusement pour toi vu le nombre de péchés que tu as dû commettre. — Tu devais avoir douze ans lors de ton tout premier baiser. Elle était belle, élancée, brune mais aussi bien plus âgée que toi de quoi justifier ton échec. Depuis, tu t'es bien rattrapé tant au niveau de la théorie que de la pratique même si certaines filles te résistent encore de quoi te motiver davantage. — Lorsque tu vas mal, tu n'as d'autre solution que de faire du sport pour te défouler. Peu sportif, ces pulsions te trahissent instantanément auprès de tes proches. Tu préfères alors t'isoler pour cacher cette fragilité émotionnelle. — S'il y a bien une chanson qui te fait danser et chanter à coup sûr, c'est Kiss de Prince & The Revolution. Que tu paraisses ridicule ou non, tu improvises une chorégraphie et sors quelques paroles en yaourt avec une voix inhabituellement aiguë. Personne ne peux t'arrêter le temps de la chanson tant tu sembles en transe. — Tu mènes en quelque sorte une double vie si l'on compare ce que tes parents pensent que tu fais à Londres et ce que tu y fais réellement. Tu les vois rarement depuis que tu es parti mais ce n'est pas si mal pour toi. Le budget de tes études et ta bourse étant partis dans ton appartement, tu as dû prendre un petit boulot pour subvenir à tes besoins. Même si ta situation est ainsi plutôt stable, tu préfères éviter les allers-retours onéreux et investir dans des choses plus utiles à tes yeux. Tes parents te passent alors un coup de téléphone de temps en temps, moment où tu peux leur raconter tout et n'importe quoi sur ta vie londonienne, de quoi être tranquille jusqu'au prochain appel.

QUE PENSEZ VOUS DE L'ASTROLOGIE ? • Étant toujours parti du principe que pour croire à quelque chose je devais le vivre, ma réponse ne sera pas très objective. Je n'ai jamais réellement constaté la véracité des prédictions annoncées alors sans preuve du contraire je n’attends rien de cette pratique. Si l'horoscope s'avère juste, c'est plus dû au hasard qu'autre chose et dans le cas contraire, je n'y prête pas attention. Disons simplement que je ne souhaite pas contraindre mon existence à quelques lignes venues d'on ne sait où et rédigée par on ne sait qui.
OCCUPE T-ELLE UNE PLACE DANS VOTRE VIE ? • Une place oui, et simplement en tentant de suivre l’actualité. Rubrique du journal, chronique radio ou encore magazine spécialisé au kiosque, il est difficile d’y échapper à croire qu’elle tend réellement à influencer notre quotidien. Ma mère est très superstitieuse mais je n'ai absolument pas hérité de ce gêne, au contraire.
LISEZ VOUS DES HOROSCOPES ? • J’en lis, j’en entends et pas qu’un seul par jour ! Non pas que j'y sois accro mais mes études m’obligent à me tenir constamment au courant de tous alors chaque horoscope y passe. Le plus marrant étant que les prédictions changent d’un support à l'autre ou encore que les mêmes phrases ressortent un mois plus tard, les planètes n’ont qu’une seule position par jour pourtant non ?
VOTRE CARACTÈRE EST-IL EN ACCORD AVEC VOTRE SIGNE ? • Bizarrement oui. Je me retrouve assez dans les traits de caractère associés au bélier. Peut-être est-ce dû à mon impatience mais c'est généralement moi qui prends des initiatives et fait le premier pas. Je n’aime pas rester dans le passé et préfère vivre l'instant présent comme dirait le diction. Cette fougue m’a parfois desservi mais on apprend de ses erreurs dit-on. Après je ne sais pas si j'ai une âme de chef, de leader mais je prends souvent les devants inconsciemment. Enfin, je doute que cela ait véritablement un lien avec ma date de naissance mais je me retrouve aussi partiellement dans le taureau. Fruit du hasard ou non, qui vivra verra !

Spoiler:

© THECLUTCHCLUB.

I'm going slightly mad

Je l’ai vu pour la première fois au Black Horse un soir d'été. Il avait fait tomber une chope de bière devant le comptoir. Il n’y avait pas grand monde à cette heure-ci, pas assez pour que je loupe la scène. Il a répondu au téléphone tout essayant de nettoyer le sol, c’était sa mère. Il n’a pas dû me voir, j’étais installé au fond de la salle avec un ami. La maladresse du serveur l’attendrissait, moi ça me faisais plus rire qu’autre chose. Il était toujours au téléphone, je comprenais la moitié de ce qu'il disait à cause de son accent. Mon ami patientait pour l’aborder, il attendait ce moment depuis qu’il avait aperçu le jeune homme il y a deux semaines. On était des habitués du bar, il m'avait demandé de l'accompagner pour me montrer son crush comme il disait. J'ai accepté, même si je préférais venir en journée pour éviter la foule des soirées gays friendly. Je suivais la conversation, le silence de la salle m’y obligeait plutôt. Il enchainait les mensonges, c’était flagrant. Comment sa mère pouvait croire qu’il ait trouvé un travail dans un des quartiers les plus huppés de Londres en seulement deux semaines ? On a dû revenir le lendemain, on n’allait pas rester des heures à attendre qu’il ait fini de nettoyer et parler à sa mère, ça aurait fait suspect. Pas de casse cette fois, c’était moins divertissant pour moi que la veille. J’avais prévenu mon ami, je doutais fort que le serveur ai une quelconque attirance pour les hommes mais il avait l’air sympas. Si mon ami ne l'intéressait pas, ce dernier reviendrait juste s’asseoir près de moi avec sa moue déçue que je connais si bien. Mes impressions se confirmaient, ça devenait marrant. Était-ce le fait qu’en refusant les avances de mon ami il découvre qu’il avait été embauché dans un bar fréquenté par une majorité de gays ou la situation générale ? Ce n’était pas dans ses habitudes mais mon ami insistait, je ne l'aurai pas fait en vue de l'état du jeune homme. Il devait avoir trop bu, son regard était dans le vide et sa dégaine vacillante. Il était face à moi contrairement à son interlocuteur, je pouvais voir qu'il perdait patience. Je n'oublierai jamais la phrase qui a suivi, c'est celle qui a tout déclenché enfaite. « Écoute mec je vais être clair...je ne suis pas gay, je ne le serai jamais et encore moins avec toi. » Son ivresse ne justifiait pas la violence avec laquelle il venait de s'exprimer, ses gestes étaient menaçants. Homophobe ? Je ne pouvais pas en être certain vu son état mais en s’attaquant à lui, il s’était attaqué à moi. J'avais son prénom et son visage en mémoire, il ne me fallait pas plus...

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Ta page d’accueil indiquait trente-huit nouveaux commentaires, ou plutôt trente-huit commentaires tous plus sympathiques les uns que les autres. Cela faisait un mois, un mois que tu avais recommencé à poster tes articles. Tu avais dû mettre de côté ta passion le temps de t’installer correctement et d’avoir pris tes marques dans ta nouvelle ville. Un mois que tu passais tes soirées à lire tous ces messages sans y prêter réellement attention. Ils ne briseront pas ton rêve, jamais et encore moins avec une telle répartie. Aimés ou détestés, les critiques ne peuvent jamais faire l’unanimité même si la balance penchait plus d’un côté pour toi. Tu t’étais installé devant ton ordinateur, plateau repas sur les genoux avec pour seule compagnie un vinyle des Clash. Prétentieux, roux, terroriste, irlandais, touffu… autant de gentils mots que tu pouvais voir en majuscules sur ton écran. Tu avais pris l’habitude de recevoir ces messages, ça en devenait presque divertissant. Tu lisais chaque commentaire, chacun étant plus ou moins en rapport avec l’article. Lorsque la personne n’était simplement pas du même avis que toi ou avait écrit quelque chose de constructif et amical, tu validais. Sinon, tu ne prenais même pas la peine de répondre à une simple insulte. Surement dû au fait que les internautes connectés étaient majoritairement très jeunes, tu ne te faisais pas vraiment d’amis en qualifiant Spring Breakers de daube. Tu arrivais au dernier commentaire, un de plus à quoi bon le lire ? Il avait cependant l’air plus long que d’habitude et dans un anglais correct, de quoi attiser ta curiosité.

Posted the 19th August 2012 at 21h38

London_girl  Bonjour, ou plutôt bonsoir ! Je viens juste de découvrir ton blog, tes articles sont vraiment sympas et j’ai hâte de lire le prochain. Moi qui cherchais des trucs sympas à faire et à voir à Londres… Continue comme ça et bonne continuation surtout.

Tu relisais le commentaire plusieurs fois un sourire idiot aux lèvres. Était-ce une blague, une personne qui se forçait à te faire des compliments ? Tu validais le commentaire et t'empressais de prendre contact avec cette anonyme, elle avait comblé ta semaine. Pour la première fois depuis longtemps, tu avais l’occasion de lier une véritable amitié avec une fille. Tu cliquais sur envoyer, tu n’avais rien à perdre après tous.

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Juliette, comme Roméo et Juliette. Vingt-trois ans, blonde, un sourire magnifique et un regard envoutant. Belle et intelligente à la fois, elle était parfaite et te rendait fou jour après jour. Un message, une pensée, tous ce qui la concernait te rendait inhabituellement romantique. Ce n’était pas dans tes habitudes d’être aussi attaché à une fille, tu te disais que c’était peut-être la bonne. Tu n’avais qu’une envie, la rencontrer pour la prendre enfin dans tes bras. Mais tu ne voulais pas t’emballer, tu voulais prendre ton temps et ne pas la brusquer. Tu envisageais aussi le fait que votre relation soit et reste complètement platonique pour elle.

Andreas_IR  Dernière question… Lennon ou McCartney ?

London_girl  Choix difficile mais McCartney parce que Let it Be quoi.

Andreas_IR  Télépathie ! C’est fou j'aurai répondu pareil.

London_girl  Âmes sœurs ? Je n’arrive pas à croire qu’on se parle depuis seulement un mois, je te connais déjà presque par cœur ! Quoi de neuf sinon ?

Andreas_IR  J’ai commencé les cours à l’université, c’est super. Je me sens enfin libre, autonome, comme un adulte quoi.

London_girl  Je me faisais pas de soucis pour tes études, c’est ta vocation. Fait pas trop d'excès quand même, y'a des examens bientôt...

Andreas_IR  Merci pour le compliment et t'inquiètes pas pour moi. Tu m’as toujours pas dis ce que tu faisais toi d’ailleurs…

London_girl  Je t’expliquerai plus tard, c’est compliqué mais je travaille pas en ce moment.

Andreas_IR  Tous est compliqué avec toi j'ai l'impression, t'es pas du genre fille torturée par son passé hein ?

London_girl  Tous ? Si on veut. Je dois y aller là, bisous.

Elle s’était déconnectée. Elle partait souvent d’un coup, comme ça. Tu te disais qu’elle voulait rester mystérieuse, qu’elle voulait se faire désirer. Tu n’avais jamais parlé aussi librement avec quelqu’un en si peu de temps. C'est comme si tu la connaissais depuis toujours, comme si tu parlais avec elle comme à ton meilleur ami.

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Cela faisait bientôt un an que vous correspondiez et Londres n’étant pas si grande, tu l’avais probablement déjà croisée. Pourtant, tu ne savais pas grand-chose sur sa vie londonienne de quoi réduire cette rencontre fortuite à un simple hasard. Où elle habitait, où elle sortait le week-end, ces endroits préférés de la ville… Mise à part quelques photos envoyées, son prénom et son âge tu n’avais aucun renseignement sur sa véritable identité. Tu ne voulais pas affronter la vérité, tu ne voulais pas admettre que Juliette n'existais probablement pas ou du moins pas telle que tu la connais. Tu avais un dernier espoir d'en avoir le cœur net, lui proposer clairement un rendez-vous.

Andy  Quand est-ce qu’on se voit ? Je suis en vacances en ce moment, pourquoi pas la semaine prochaine ?

Juliette  J’ai pleins de trucs à faire en ce moment, désolée.

Andy  Sinon sur skype ce soir ? J’ai vraiment envie de savoir si ton rire est si affreux que tu le dis et ne me dis pas que ta webcam est encore hors service.

Juliette  Je ne peux pas ce soir, j’ai une soirée de prévue de longue date.

Elle repoussait toujours la date de rencontre, trouvant à chaque fois une excuse que tu jugeais valable. Tu te disais qu'elle devait avoir ses raisons, elle te promettait des explications mais tu n'avais jamais de réponse concrète. Elle ne voulait pas mettre sa webcam prétextant une mauvaise image, un micro cassé ou encore une tête non présentable. Tu y croyais à tous les coups. Tu n’étais pas aussi crédule habituellement mais elle pouvait te faire croire tout et n’importe quoi pour ne pas se montrer, tu étais amoureux. Tu essayais une dernière fois de la contacter en composant son numéro, sans réponse.

Andy  Pourquoi tu réponds pas à mon appel ? Je veux pas te faire peur, ni te harceler, je veux juste la vérité. Tu n’as pas confiance en moi alors qu’on se parle depuis presque un an ?

Juliette  C'est juste que...

Andy  Juste que quoi ? J'ai aucune chance de te rencontrer c'est ça ? J'ai toujours été honnête avec toi, sois-le avec moi s'il te plait.

Juliette  Si, je t'expliquerai.

Andy  Quand ?

Juliette  Bientôt…

Olivia Vercetti a écrit:

 James et moi même avons une grande histoire avec un certain Andreas lol  

Andreas P. O'Malley a écrit:

derien, j'ai juste écris mes premières impressions qui se confirment d'ailleurs  je me sens déjà chez moi huhu

James Kingston a écrit:

Tu vas voir, tu ne partira plus jamais d'ici