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Enyo Astrid Redbird

NOM • Redbird. N'est-ce pas un joli nom ? Bien qu'il soit un peu spécial, je trouve qu'il a une consonance assez poétique. Et puis j'aime bien ce qui n'est pas commun. PRÉNOMS • Enyo. On me demande souvent si ce n'est pas un prénom de garçon, mais à vrai dire, je ne sais pas. Peut-être. Mais c'est un petit prénom, court et mignon, facile de s'en rappeler, et même s'il ne me plaisait pas petite, je le trouve désormais totalement à mon goût. Puis Astrid. Ça ressemble à astre, ou à astrologie, aussi. Ma mère aimait l'astrologie, je suppose que ça vient de là. ÂGE • J'ai 25 ans, 26 à la fin de l'année. Mais bon, c'est pas un an qui fait la différence. DATE ET LIEU DE NAISSANCE • Le 22.12.1987, à Bâton-Rouge. Et puisque vous êtes trop forts en géographie, vous savez bien évidemment que c'est en Louisiane. Pour ma naissance, je n'ai jamais aimé avoir mon anniversaire près de Noël. Après tout, c'est mieux d'avoir des cadeaux deux fois dans l'année plutôt que plein d'un coup, non ? Enfin, petite, c'est ce que je me disais.  SIGNE ASTRO • Capricorne, il me semble. Je sais plus trop. MÉTIER • Je suis une artiste, le tout avec les hauts et les bas. En ce moment, je suis en mal d'inspiration, mais ça reviendra. (comprenez que je vais me coucher le ventre vide, ahah !) J'ai récemment illustré un livre pour enfant, c'était plutôt intéressant, et je projette d'en sortir un autre. Et parce qu'il faut bien manger, je travaille dans le comic-book store du coin, à mi-temps.STATUT CIVIL • Je suis du genre mariée avec le célibat, et je dois dire que c'est pas quelque chose qui me dérange fondamentalement. TRAITS DE CARACTÈRE • Je suis téméraire, optimiste, sarcastique, insolente, espiègle, intelligente, rêveuse, indépendante, cynique, perspicace, utopiste, impatiente, bornée, autonome, cabocharde, ironique, joviale, irascible, sociable et anticonformiste. A ce qu'on dit, je suis assez rude, au premier abord, mais au final, je respire la joie de vivre. Enfin, il parait. GROUPE • Earth. AVATAR • Natalie Dormer.

Enyo donne des noms à ses objets. C'est donc ainsi que son frigo se retrouva affublé du prénom de Perceval, et sa machine à laver du sobriquet de petite défectueuse suite à une fuite. — Elle tient un webcomic hebdomadaire sur lequel elle raconte son quotidien et, une fois par an, ses voyages sous forme de petites bandes dessinées. Son personnage est une renarde à la chevelure châtain, vêtue comme une humaine ; d'où son pseudonyme, Fox. Elle a pas mal de visites, et projette de publier un recueil de tous ses strips. Après, reste plus qu'à trouver un éditeur. — Il est impensable de la voir en dehors de chez elle sans un bloc de feuilles ainsi que quelques bâtons de fusain. Imaginez que l'inspiration lui vienne comme ça, au détour d'une rue, et qu'elle n'ai rien pour noter ? Elle serait obligée de se ruer chez elle immédiatement, abandonnant tout ce qu'elle avait à faire ! — C'est une autodidacte du dessin, par ailleurs. En effet, elle a abandonné ses études d'art à peine sa seconde année entamée ; alors même si elle a quelques bases solides, elle préfère se fier à son instinct, comme elle le fait toujours. En ce moment, elle s'intéresse particulièrement au land art, et passe donc de longues heures à se balader en forêt. — Elle a toujours été une pitoyable cuisinière, et dans ses mauvais jours, elle est même capable de rater un plat au micro-onde. (quoi, vous avez jamais oublié votre fourchette dedans ? ça pète.) Du coup, tous les restos à emporter du quartier la connaissent. — Elle a pour animal de compagnie un hibou petit-duc totalement aveugle, répondant au nom de Brousaille. Enyo a toujours adoré les rapaces nocturnes, et, petite, elle sortait la nuit pour écouter leurs chants. C'est pourquoi le nombre excessif de permis qu'il lui fallu pour pouvoir posséder un hibou ne l'a pas rebutée ; elle a donc un permis de chasse au vol, et toutes les certifications prouvant qu'elle est apte à s'en occuper. Elle est actuellement en procédure pour obtenir une chouette effraie qu'elle compte nommer Fantôme. — C'est une grande adoratrice de voyages, et malgré ses piètres moyens, elle aime plus que tout découvrir le monde. Enfin, seulement l'Europe, actuellement, parce que toutes ses économies annuelles (entendez par-là le peu d'argent qu'elle peut mettre de côté sans mourir de faim.) ne lui permettent pas de payer un billet d'avion pour aller plus loin. Cependant, malgré toutes les destinations qu'elle a pu visiter, l'Islande reste sa préférée ; et elle passe chaque année cinq jours dans un studio qu'elle loue à Reykjavik. Pour ses prochaines vacances, elle espère avoir les moyens de se payer une excursion pour observer les orques, mais celle-ci étant fort onéreuse, elle n'a jamais pu. Un bien maigre rêve, mais son rêve actuel. — Enyo est une véritable dévoreuse de livre, elle a chez elle une bibliothèque pleine à craquer, à tel point que des piles de livres commencent à se former sur le sol, faute de place. (faute de moyen pour acheter des étagères, surtout, en fait.) Elle lit de tout, absolument tout, depuis les purs classiques qu'on lit durant ses études jusqu'aux livres de science-fiction qui sortent de nos jours. Elle aime particulièrement l'univers du Seigneur des Anneaux, et les a tellement lus et relus qu'elle peut en citer des passages entiers. — Enyo n'a fait aucunes études complètes, et a eu son bac sans la moindre mention, avec pile la moyenne. En fait, son manque de persévérance lui a fait commencer des études dans de nombreux domaines sans jamais les finir réellement. Ainsi, elle a une maitrise en éthologie, sans pour autant être allé jusqu'au master, nécessaire pour pratiquer un métier dans le domaine ; puis elle a bifurqué vers des études de zoologie, mais n'a fait que trois ans, rapidement lassée par les bancs de l'université. Elle a débuté des études d'art, mais s'est interrompue au milieu de sa deuxième année, trouvant que les règles imposées bridaient son imagination. — A la suite d'un accident, Enyo s'est retrouvée atteinte d'aphasie amnésique. De ce fait, il lui arrive d'oublier certains mots, tout en sachant pour autant de quoi elle veut parler. A cause de ça, il lui arrive souvent de s'interrompre dans ses phrases, afin de trouver le mot qu'elle recherche, sans pour autant réussir à le trouver. Après son accident, elle a longtemps bloqué sur le mot crayon, le remplaçant dans ses phrases par "c'est pour écrire". En ce moment, elle bloque énormément sur les couleurs, même les plus simples, tout en sachant parfaitement à quoi elles ressemblent lorsqu'elle en entend le nom. (vous suivez ?) C'est incurable, et elle commence donc à s'habituer à vivre avec.

QUE PENSEZ VOUS DE L'ASTROLOGIE ? • Ah, l'astrologie. On m'a bassinée toute mon enfance avec ça, et la seule chose que j'en retire, c'est qu'c'est rien d'autre que des conneries. Non mais, sincèrement, qui croit vraiment que l'influence néfaste de Saturne peut changer quoi que ce soit à votre vie ? Vous prenez au sérieux le professeur Trelawney, vous ? Non ? Alors arrêtez donc avec ça, l'astrologie, la divination et toutes ces bêtises. Ça a simplement fonctionné sur un malentendu, un jour passé, et voilà que ça en devient une science. Laissez-moi rire.
OCCUPE T-ELLE UNE PLACE DANS VOTRE VIE ? • Oh, il suffit de voir mon scepticisme par rapport à cette pseudo-science pour comprendre que ce n'est absolument pas le cas. Vous savez, je crois bien plus à l'existence des fées qu'aux conneries écrites dans ces torchons d'horoscopes. Quoi que, malgré tout ce que je peux vous dire, en fait, on peut considérer que oui, cette chose occupe une place dans ma vie. En effet, si mes yeux délicats venaient un jour à se poser sur un horoscope, je m'efforcerais de faire avec exactitude le contraire de ce qu'indique celui-ci, juste pour le plaisir de prouver que j'ai raison, et que ces soi-disant prédictions ne sont que des attrape-nigaud. Ahah, je suis assez étrange, je vous l'accorde.
LISEZ VOUS DES HOROSCOPES ? • Catégoriquement non. Il m'arrive d'en lire pour rigoler, quand quelqu'un le laisse trainer ou que je tombe dessus à la télévision, mais c'est sans y croire. Malgré ce qu'on pouvait en dire dans ma famille, j'ai toujours été détachée des sciences occultes et je n'y ai jamais cru.
VOTRE CARACTÈRE EST-IL EN ACCORD AVEC VOTRE SIGNE ? • Je serai catégorique à ce sujet : non. Mes études prouvent que je ne suis pas tenace ni ambitieuse, la vitesse à laquelle je m'énerve prouve que mon sang est littéralement bouillant ; et je vous passe des meilleures. Je n'ai aucune patience, aucune ténacité, aucun sang-froid, et je suis irresponsable, il faut le dire. C'est principalement la chose qui fait que je ne crois pas à l'astrologie. J'ai littéralement éclaté de rire devant la description du Capricorne tellement ça ne me ressemblait pas.

Spoiler:

© CREDIT.
I'm going slightly mad

(attention, le monologue ci-dessous est une fiction, il est inconcevable qu'Enyo fasse un récit aussi long sans oublier la moitié des mots.)

Ma famille, comment vous dire... ça fait souvent bizarre, la première fois. Ou même peur, presque, pour dire la vérité. Mon père était un homme farfelu. Un homme qui se plaisait à saigner joyeusement du nez sur une toile et à appeler ça une œuvre d'art. Un  homme avec la fibre artistique, si l'on en croyait ma mère. Et si pour certains une habitation à un sens définitif, pour lui, toutes ces maisons n'avaient qu'une utilité éphémère. Mais laissez moi vous expliquer ça tranquillement. En ce jour, mon père s'était trouver une nouvelle muse : un mouton. Une petite chose délicate et cotonneuse, qui faisait battre frénétiquement son petit cœur d'artiste. (attention, si vous n'êtes pas un artiste, ne cherchez pas à comprendre ça, vous vous feriez du mal.) Et comme toujours, cette nouvelle illumination s'était suivie d'un déménagement quasi-immédiat. J'ai toujours pensé qu'il était fou, mais ça ne m'a jamais empêcher de l'aimer. D'ailleurs, c'est lui qui m'a transmis sa grande passion pour l'art. Rassurez-vous, je suis certaine que sa folie s'est tout de même diluée de lui à moi. Mais revenons-en à nos moutons (littéralement, en plus.).

Notre nouvelle habitation se trouvait au milieu de nulle part. C'était en Irlande, si ma mémoire est bonne. (elle ne l'est pas, mais faisons croire que si.) Donc, c'était dans la campagne, en Irlande, oui. Chaque jour, ma mère venait me chercher de l'école en voiture, et je savais pertinemment qu'une fois rentrée, l'ennui serait au rendez-vous. Il ne se passait pas grand chose, chez nous, une fois mon père devant son chevalet et ma mère dans son bureau, sachant qu'il n'y avait aucun voisin dans le kilomètre à la ronde. D'ailleurs, ma mère, parlons-en aussi. Mme Redbird était une femme respectable, à la vie réglée comme une horloge, et qui ne laissait rien au hasard. Une comptable, dont la seule folie fut d'épouser M. Redbird dans sa jeunesse. Elle ne le regrettait pas, loin de là ; et c'est grâce à elle que mon éducation ressemblait à quelque chose. Imaginez que j'ai eu deux parents comme mon père ! Chaque fois que je rentrais de l'école, donc, je trouvais mes deux parents occupés soit aux comptes, soit à la peinture. J'ai rapidement compris que la seule manière de m'amuser était de m'armer de mes basket, de mon manteau, et de trouver le moyen de jouer toute seule. Embêter le petit troupeau de moutons qui broutait paisiblement dans notre immense jardin, c'était interdit. N'allons pas éborgner la muse de papa avec un bâton, tout de même, alors que l'on jouait aux chevalier. (c'est presque arrivé, d'où l'interdiction. J'avais imaginé un cheval plutôt qu'un mouton et joué au chevalier avec mon épée en bois.) Il y avait une vieille ferme, non loin de là, et en m'inventant une histoire palpitante avec un fantôme, une sorcière et un ours, je m'amusais jusqu'au soir. Je ne vous parle pas du jour où j'ai découvert la fosse septique de l'ancienne ferme en marchant sur la trappe, qui s'est écroulée sous mon poids. J'ai bien mis deux heures à sortir, et en rentrant, ça n'a pas été la joie (sans parler de l'odeur !).

Mais cette période mouton n'a pas duré bien longtemps, et trois ans après le premier déménagement, on partait pour Londres. Ce qui me faisait tout juste dix ans. Et le petit appartement mal isolé en plein milieu d'un des quartiers les moins fréquentables de la ville m'a presque fait regretter le fantôme de la ferme hantée et la maison solitaire. Le pire restait l'étrange voisinage que cette nouvelle illumination avait apporté, depuis le poivrot qui vomissait sur notre palier  jusqu'au tueur en série en conditionnelle (et j'exagère à peine !). Du coup, quand on manquait de sucre, on préférait boire du café noir plutôt que d'aller en demander à côté. Mais au moins, dans ce quartier, j'avais des amis, avec qui je trouvais toujours des occupations quand mes parents travaillaient. Il y avait Carmen et Albano, les jumeaux, avec qui j'ai lancé des bombes à eau sur les passants, mangé un insecte ou encore reniflé du poivre ; et surtout Aiden. On passait toutes nos matinées de vacances dans le comic-book store du coin, et l'après-midi, on courait les rues en s'inventant nos super-héros. C'est lui qui a reprit le comic-book store, d'ailleurs, alors qu'il allait fermer, et c'est avec lui que je bosse, du coup. Bref, même si le quartier était mal famé, même si dans l'appartement, quand il faisait chaud dehors, il faisait encore plus chaud dedans ; Londres était ma ville préférée.

Les pigeons semblaient inspirer mon père, ce qui fit que l'on resta plus longtemps à Londres que dans aucune autre ville, la vie était belle, et tout le blabla. Il m'est arrivé un léger souci, cependant, quand j'avais dix-sept ans. Il était tard, et on sonnait avec insistance à la porte. Ma mère, qui travaillait encore, ouvrit la porte et malgré sa fatigue, elle remarqua immédiatement l'uniforme de policier de l'homme. Mme Redbird ? Elle ne put réprimer un long soupir. Qu'est-ce qu'il a encore fait ? Car pour elle, le problème venait évidemment de mon père. En effet, il lui avait un jour prit la fantaisie d'insulter les forces de l'ordre, dans la rue, et ma mère avait été obligé d'aller le chercher au poste. Le policier sur le pas de la porte ignora cette remarque, et continua sur sa lancée. C'est votre fille, elle... elle a eu un problème. Elle avait d'abord froncé les sourcils.  Je n'étais pas censée être sortie. Puis le visage de ma mère avait blêmi, puis elle avait téléphoné à mon père tout en se laissant guider jusqu'à l'hôpital par l'agent de police. La suite avait été horrible pour elle. J'avais été apparemment heurtée par une voiture (et je dis apparemment, je ne m'en souviens pas.), et le choc qu'avait subi mon cerveau était assez important. Il m'a fallu une semaines pour me souvenir de mon prénom, puis deux autres pour me souvenir de mes parents. Après, j'avais retrouvé la plupart de mes souvenirs, même si certaines parties de mon enfance restent brumeuses. Notamment tout ce qui s'est passé avant l'Irlande. Mais toujours, toujours, il me manquait des mots. Aphasie amnésique. C'est irréversible. Le médecin avait été catégorique. J'aurais toujours des trous de mémoire de ce genre. Et quand je me souviendrai d'un mot, un autre s'effacera de ma mémoire. Là-dessus, ma mère avait été claire. Tu aurais dû consulter ton horoscope, Enyo, il était défavorable. C'était écrit. Et voilà qu'à cause d'une connerie, ma mère croyait encore plus fort à l'astrologie.

La suite, vous la connaissez. Études pas glorieuse, situation professionnelle instable, je vous ai tout raconté au-dessus. En même temps, allez réussir votre bac alors qu'il y a des trous toutes les cinq lignes sur votre copie, tout ça parce qu'un stupide mot vous a échappé. C'est à ce moment là que la question de l'art s'est vraiment imposée à mon esprit. J'avais toujours aimé ça, sans pour autant penser en faire un métier. Ça me paraissait trop instable (et puis voyez mon père, surtout.). Entre temps, une des lubies de mon père avait mené mes parents au Chili, me laissant seule à Londres. Et puisqu'ils n'aiment pas le téléphone, je reçoit juste deux cartes postales par moi. Mais je leur payerai le billet d'avion, le jour où j'exposerai dans une des grandes galeries d'art de Londres. (c'est beau, de rêver, non ?)

OMAGAD, Richard, Emilia, Thomas & Emma     *crise cardiaque* Vous êtes tous trop seksay, vous voulez me tuer  

(+) James ; Owai, j'aime être vénérée   Et puis par Richard Madden, ça se refuse pas  /sort/

(+) Olivia ; Enyo va vous mener la vie dure, promis  

(+) Cassidy & Poppy ; Awn, merci, vous êtes adorable  

(+) Julianna ; ah, je suis démasquée
J'avais pas d'idée de noms, pour les oiseaux, du coup j'ai pioché là dedans  
Merci à toi  

(+) Mayden ; Merci  
C'que j'aime les cheveux de Chloe  

Merci