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 Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\

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C. Orchidea Casadei

C. Orchidea Casadei

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MessageSujet: Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /! Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ EmptyMar 6 Aoû - 23:26

Apri gli occhi.

« SI J'ÉTAIS DIEU, LA TERRE ET L'AIR AVEC LES ONDES, LES ANGES, LES DÉMONS COURBÉS DEVANT MA LOI, ET LE PROFOND CHAOS AUX ENTRAILLES FÉCONDES, L'ÉTERNITÉ, L'ESPACE, ET LES CIEUX, ET LES MONDES. POUR UN BAISER DE TOI ! »
► VERLAINE

« Tu sais, je ne t’aime pas… », sans savoir pourquoi, Cosma n’avait pas pu s’empêcher de le lui dire. Ca faisait maintenant deux mois que ça durait, jour pour jour. Soixante et un jours qu’elle avait fini dans les draps de son professeur d’art dramatique, le corps en nage, le feu au corps, nue. Et encore une fois, elle se retrouvait au même endroit, allongée entre les draps défaits de ce grand lit, dans ce grand appartement romain, aux côté de bel Alessandro.
Elle avait dit ces mots là, mais en fait, elle avait simplement réalisé que c’était le contraire. Elle était foutrement tombée amoureuse de ce beau brun de vingt-huit ans. Malgré toutes les défenses qu’elle avait battit tout autour d’elle depuis le décès de ses parents, son cœur s’était mit à battre plus fort pour quelqu’un. Trop fort pour qu’elle ne veuille le supporter de nouveau, par peur de la perte, par crainte du vide et de l’abandon.
« Moi non plus. », elle le savait mais elle ne pu que fermer les yeux en entendant sa voix suave, masculine, et elle sentit ce pincement au cœur, insignifiant et douloureux à la fois. Ce pincement au cœur qui vous dit « Tu es seule, personne ne t’aime, et ce sera toujours ainsi parce que le bonheur, ce n’est pas pour toi.».

Et elle ne cessait de se le répéter. « Ce n’est pas pour toi, ne te fais pas d’illusion. » Là encore, alors qu’elle se maquillait en toute légèreté, tachant de paraître plus jolie, elle se dit que c’était inutile. Qu’elle pouvait bien y aller mal fagotée, pas maquillée, à peine coiffer, dans tous les cas il ne l’aimait pas et elle ne représentait pour lui qu’un passe-temps pour célibataire. « Tu fais chier Cosma ! », rageusement, elle frappa le miroir en fasse d’elle. Si fort qu’il se fissura sous sa peau, la coupant inévitablement. Elle siffla entre ses dents, les sourcils froncés sous la douleur et jura à nouveau. Ca faisait un mal de chien, et c’était encore de sa faute à lui. « Ma chérie, tout va bien ? » entendit-elle résonner dans le couloir. Sa tante n’était pas loin et l’avait entendu. « Oui, oui ! » cria-t-elle en retour avant de se réfugier dans sa salle de bain pour passer sa main sous l’eau ; mince, elle ne s’était pas ratée. Et maintenant elle était bonne pour chercher un autre miroir. Heureusement sa tante était habituée à ses sautes d’humeur –il en était ainsi depuis son arrivée, au décès de ses parents, lorsque quelque chose n’allait pas dans son sens-, elle n’aurait donc pas à se justifier.
Elle regarda l’eau rouge s’écouler dans l’évier, la mine contrariée puis releva le regard sur son reflet. Le pire dans tout ça c’est qu’elle savait qu’elle n’arrêterait pas là sa préparation. Parce que dans le fond, une part d’elle, la plus sensible, ne voulait qu’une chose : être parfaite pour Alessandro. « Bambina, qu’as-tu encore fais ? », elle sursauta et vit sa tante par la porte, les yeux rivés sur sa main. « Rien tatie. Un souci avec le miroir. » éluda-t-elle, évitant son regard en sortant sa main de l’eau pour la serrer dans une serviette. Elle l’entendit soupirer et l’italienne, plus âgée, vint à elle.« J'ai vu. Je vais m’occuper de ça… ». Dix minutes plus tard elle terminait son bandage et la laissait tranquille. Elle soupira et regarda sa main ; c’était laid. Vraiment moche, elle se soucia à nouveau de ce qu’Alessandro en penserait et grogna. C’était tout sauf sexy. « Ma va fanculo ! » siffla-t-elle avant de se lever pour finir de se coiffer, tant bien que mal. De toute façon, avec ou sans bandage ils coucheraient ensemble. Avec ou sans sentiments. Peu importait, elle n’était qu’une poupée dans la galerie d’un grand collectionneur, perdue au milieu des autres.  

Lorsqu’elle vint sonner à l’interphone de son professeur d’arts dramatiques, elle avait plus d'une heure de retard. L’énervement, la perte de temps dut au bandage, le monde dans le métro, la pluie, rien ne l’avait aidé. Elle entendit sa voix résonner et poussa la porte du grand immeuble. Dans l’ascenseur, elle ne pu que geindre à nouveau. Ses cheveux étaient à moitié trempés, son visage rougit par le froid de l’hiver, sa mine plus pâle encore que d’habitude. Elle le voyait déjà la virer, à peine sur le palier de la porte. Mais elle prit sur elle pour ne pas faire demi-tour avant cela, ayant bien trop besoin de le voir. Quand elle arriva devant l’appartement, la porte était entrouverte et résonnait à l’intérieure une de ces vieilles musiques italiennes qu’il se plaisait à écouter. Elle souffla un coup et referma la porte avant de mettre un pied dans le grand salon. « Ale’ ? Je suis là ! » Tout était à sa place, rangé, clean, comme d’habitude. Seulement le grand brun manquait à l’appel dans le décor et ça la rendit plus nerveuse encore. Impatiente.


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Dernière édition par C. Orchidea Casadei le Mar 1 Oct - 6:23, édité 1 fois
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Alessandro M. Bottachi

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MessageSujet: Re: Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ EmptyVen 9 Aoû - 11:47



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Une heure. Ça faisait maintenant une heure qu’Alessandro tournait en rond dans son appartement, à attendre que son élève daigne arriver. Il soupira en passant une main sur son visage. Est-ce qu’elle pensait réellement qu’elle pouvait le faire attendre comme ça ? Il réfléchit en s’appuyant sur le rebord de la fenêtre. Oui, elle pouvait. Elle ne le savait pas, il ne le lui dirait jamais, et il ne l’acceptait pas, mais elle pouvait. Il grogna contre lui-même, contre ces sentiments qu’il ne connaissait pas et qui prenaient possession de tout son être sans qu’il ne puisse le contrôler. Elle ne devait pas savoir, jamais. Parce que ce serait avouer qu’il était faible, parce qu’elle rirait, s’enfuirait, et trouverait un bel italien plus jeune et plus séduisant. Ses yeux se posèrent sur la grande horloge blanche accrochée au mur. Il soupira encore et croisa les bras. Elle se moquait de lui.

La sonnerie de l’interphone raisonna dans l’appartement et Alessandro haussa un sourcil. Eh bien, il n’espérait plus… Il s’avança lentement vers le boîtier, qu’elle ne croit pas qu’il attende patiemment. Il marmonna qu’elle entre en appuyant sur le bouton et fronça les sourcils. Il ne pouvait décemment pas s’abaisser à patienter pour quelqu’un qui n’en avait que faire. Décidé à lui faire comprendre qu’elle ne pouvait se comporter ainsi avec lui, un homme, professeur, il partit se servir rapidement un verre, après avoir ouvert la porte pour qu’elle entre sans frapper, qu’il embarqua dans son bureau. Il fit glisser ses doigts sur le bois ébène noir et s’assit sur son fauteuil en prenant quelques dossiers d’élèves qu’il connaissait déjà par cœur. Ses lunettes posées sur son nez, stylo en main, il se détesta un instant de devoir faire semblant que son ventre ne se tordait pas déjà à l’idée de la voir passer la porte de son appartement. Il ne pouvait pas, c’était tout.

- Ale’ ? Je suis là !

Il frissonna et du serrer plus fort le stylo qu’il tenait pour s’empêcher de se lever. Il lui en voulait, malgré l’impatience de la voir. Il n’aimait pas savoir qu’elle le faisait attendre, il n’aimait pas savoir que ça n’était pas important pour elle. Il n’aimait pas savoir qu’elle ne l’aimait pas. Il se racla la gorge et pris sa voix sévère dont il se servait parfois en cours pour imposer son autorité. Foutaises.

- Bureau !

Il regarda furtivement la porte en mordant nerveusement sa lèvre. Impatient.

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MessageSujet: Re: Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ EmptyLun 12 Aoû - 13:41


La brune devenait nerveuse, elle pensait le voir débarquer de ci ou là, son regard pénétrant et un petit sourire en coin, avec cet air fier qu’il pouvait avoir. Mais rien, personne. Elle glissa son regard un peu partout et fit de nouveau quelques pas, manquant de se casser la figure sur le marbre glissant à cause de ses bottines trempées. Elle baissa son regard sur son sac et envisagea de le poser, c’était lui qui avait réellement prit la pluie, vu qu’elle avait essayé de se protéger avec ; débile. Il était surement foutu maintenant…
« Bureaux ! » entendit-elle résonner, la faisant sursauter. C’était pertinemment le type de ton qu’elle ne lui supportait pas, bien que ce soit celui qu’il utilisait le plus souvent. Pour le coup, l’idée de poser son sac s’envola, elle allait surement mouiller plus que nécessaire son appartement et elle ne voulait pas lui donner une raison de plus de l’engueuler. « Hum. », elle se racla la gorge et soupira doucement pour tacher de rester calme avant de s’avancer vers le couloir, le traversant pour arriver au dit bureau. Elle ne se pressa pas, elle appréhendait mais quand elle fut fasse à son professeur, elle ne laissa rien transparaître, se cachant à nouveau derrière son regard désinvolte et son air blasé. « Bonjour. » souffla-t-elle.

Elle avait vraiment honte de la manière dont elle se présentait à lui, elle ne ressemblait à rien et… ce n’était pas bien. Elle n’habituait personne à la voir ainsi et encore moins Alessandro. C’était une fille soignée et coquette, elle aimait paraître convenable en société, ça faisait partie de son éducation et là… c’était complètement raté. Ce qui la rendit plus nerveuse encore, anticipant le regard que le brun aurait sur elle. Après tout, il couchait avec elle non ? Comment pouvait-elle être désirable avec la tête qu’elle avait ? « J’ai été un peu retardée. » ajouta-t-elle, gardant son visage fermé et inexpressif alors qu’elle passait nerveusement ses doigts dans ses cheveux pour tacher de les démêler un peu avant de rebaisser aussitôt sa main bandée et la glisser dans sa veste. « C’est la folie dehors et, tous ces imbéciles rendent les choses plus lentes qu’autre chose dehors. »
Elle tachait de garder contenance, mais en réalité, elle n’en menait pas large. Elle aurait pu tuer tout le monde sur son passage en venant, même Mike Tyson, mais face à ce beau sicilien… c’était tout autre chose ; il mettait réellement son courage, sa fierté et sa ténacité à rude épreuve sans même s’en rendre compte. Bien que d’un côté, il valait mieux pour elle. Orchidea ne voulait pas qu’il se moque ouvertement d'elle, elle ne voulait pas ressembler à toutes ces cruches qui voletaient autour du brun.

« Hum… du coup… », elle haussa un sourcil et glissa son regard sur le bureau. Il bossait… Il bossait alors qu’elle devait arriver… Ca la blessa légèrement, parce que ça montrait une fois de plus son manque d’attention, et le fait qu’il devait bien se foutre de sa venue ou non. Mais elle était habituée à ce genre de choses, de détails qui le lui rappelaient sans cesse. Et comme à son habitude elle fit abstraction du pincement au cœur. « Je te dérange ? Je vais repartir peut être… » dit-elle en baissant le regard sur son propre corps. « Je ne suis même pas présentable, ce temps m’a rendu folle. »


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Alessandro M. Bottachi

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MessageSujet: Re: Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ EmptyDim 18 Aoû - 19:03



But you don't know how much I love you



Ses yeux parcouraient pour la énième fois la même ligne sur le dossier posé devant lui. Il savait feindre, à la perfection. C’était son métier. Mais la réalité était là, bien présente, et elle lui tordait le ventre. Il ne voyait pas les mots devant lui, ne se concentrait pas sur ce qu’il lisait et n’aurait même pas pu dire le nom de l’élève annoté sur la première page. Non. Parce qu’Alessandro était concentré sur chacun des pas de la brune, sur ses soupirs qui raisonnaient jusque dans son bureau, sur son odeur qu’il pouvait déjà sentir. Il frissonna. C’était ridicule. Sa mâchoire se serra et son regard se fit dur, malgré lui. Il aurait pu, aurait dû être différent face à elle, indulgent et attentionné. Il aurait voulu l’être. Mais il ne pouvait pas. Il était lâche, sûrement, mais ça n’était tout bonnement pas envisageable. Un frisson parcouru sa colonne vertébrale. Elle venait d’entrer, mais il ne leva pas les yeux sur elle. Et elle ne verrait pas sa main se serrer plus autour de son stylo, ni son souffle se couper un instant. Parce qu’il ne le lui montrerait pas. S’il ne voulait pas, elle ne voyait rien.

- Bonjour.

Frisson. Il prit le temps de se redresser dans son fauteuil, de se racler la gorge. D’enlever ses lunettes et de défaire les premiers boutons de sa chemise. Et enfin, et seulement, il posa son regard sur elle. Un regard dur, sévère, qu’il ne forçait pas. Parce qu’il lui en voulait. Il lui en voulait d’être elle, de lui faire ce qu’elle lui faisait. Et présentement, il lui en voulait d’arriver à cette heure-ci. Il la détailla rapidement et ses sourcils se froncèrent.

- Mais qu’est-ce que…

Elle était trempée, son teint blafard, ses cheveux dégoulinants et son sac trempant le parquet sous elle. Il posa son regard un peu partout sur la brune, la détaillant. Son regard ne changea pas mais il s’inquiétait pour elle. Jamais elle ne s’était présentée comme ça à lui, et il aurait pu lui demander de sortir pour ça ! Son père l’aurait fait, et il aurait dû se contenter d’un vague signe de la main lui montrant que se montrer dans cet état n’est pas digne. Etre fier. Il secoua légèrement la tête en soupirant.

- J’ai été un peu retardée… C’est la folie dehors, et tous ces imbéciles rendent les choses plus lentes qu’autre chose !

Il esquissa un sourire en coin. Caractérielle… il se détendit légèrement sur son fauteuil. Elle savait qu’elle était dans un état proche du lamentable, elle savait qu’il la jugerait sur ça, qu’il poserait son regard sévère sur elle. Evidemment que ça n’était pas sa faute, et que cette pluie était totalement dingue dehors. Et il aimait égoïstement savoir que son retard était dû à ça, et uniquement ça. Son sourire fana et il crispa ses mains sur ses accoudoirs en voyant les bandes blanches sur sa main. Ce bandage… elle était blessée. Tempête dans son estomac, un coup dans le cœur. Non. Il pouvait la regarder comme il le faisait, lui parler sèchement, lui faire comprendre qu’elle le décevait et l’avoir dans son lit à son bon vouloir… Mais il la respectait, il l’aimait. C’était le seul qui pouvait. Frisson. Et personne, non personne n’aurait jamais le droit de lever la main sur elle, peu importe les raisons et les conséquences. Des tonnes de scénarios défilèrent dans son esprit et sa mâchoire se serra un peu plus. Si quelqu’un l’avait blessé, il le jurait, il lui ferait comprendre sa douleur. Elle n’en saurait rien, personne ne saurait, mais cette personne n’aurait plus jamais envie de ne serait-ce que poser le regard sur la brune. Il plongea son regard dans le sien, sourcils froncés, cherchant silencieusement des réponses à des questions, sachant pertinemment qu’il ne les obtiendrait pas. Il fut coupé par sa voix résonnant dans le grand bureau trop silencieux.

- Je te dérange ? Je vais repartir peut-être… Je ne suis même pas présentable, ce temps m’a rendu folle.

Il secoua la tête et sourit légèrement en coin en se levant.

- Non. Si je ne te le demande pas, tu n’as pas besoin de partir, sauf si tu le souhaites.

Il s’approcha lentement et prit son sac pour le vider silencieusement sur son bureau et le poser sur le rebord de son fauteuil. Il revint ensuite vers elle, lentement, et plongea son regard dans le sien en glissant une main dans le bas de son dos pour la coller doucement à lui. Il passa une main dans ses cheveux trempés et souffla sur sa bouche, doucement.

- Bien… On va arranger ça, tu ne peux pas rester dans cet état, pas ici.

Il prit sa main bandée en fronçant les sourcils.

- Et il faudra m’expliquer ça Cosma.

Sa taille emprisonnée dans son bras, il la guida à travers l’appartement pour monter à l’étage. Il sentait son corps gelé et frissonnant contre le sien et pressa légèrement le pas. Il était sévère et fier, mais en restait néanmoins humain, il ne voulait pas être un monstre, pas avec elle. Il n’était pas son professeur ici, malgré tout. Il était par-dessus tout son amant. Elle sa maîtresse. La seule, l’importante, la bonne. Il ouvrit rapidement la porte de la salle de bain et la poussa à l’intérieur en augmentant légèrement le chauffage.

- Déshabille-toi.

Le jet de la grande douche à l’italienne allumée, il déposa deux grandes serviettes sur le radiateur et s’approcha d’elle pour finir de la déshabiller, lentement. Ses mains glissaient sur son corps et il ancra son regard dans le sien en souriant en coin. Il frôla ses lèvres des siennes et se recula, indiquant d’un geste de la tête la douche pour qu’elle y entre, se réchauffe un peu, le temps qu’il se déshabille à son tour. Il prit son temps, la regardant s’avancer sous l’eau en souriant. Elle était belle, c’était indéniable. Mais jeune, si jeune… Son corps était frêle et menu, ses mains tremblaient sous le froid et ses longs cheveux bruns sous l’eau le firent frissonner. Malgré son caractère bien trempé, affirmé, il avait envie de la protéger. C’était pourtant son air dur et ses sourcils froncés à la moindre remarque qui l’avaient poussé à s’intéresser à ce bout de femme. Il l’avait observé pendant les cours, de loin, bras croisés en donnant quelques directives. Elle s’accommodait, à tout, et son sourire s’agrandissait à chacune de ses interventions. Et un jour il craqua, elle aussi. Ils avaient fondu l’un pour l’autre, l’un dans l’autre, le corps en feu et l’âme prête pour un aller simple en enfer. Il s’avança dans la grande douche en frôlant le carrelage du bout des doigts et l’enlaça doucement par derrière, glissant ses mains sur son ventre. Il mordit doucement son épaule et serra son corps encore froid contre son torse.

- Ne me fais plus jamais patienter comme ça…

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MessageSujet: Re: Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ EmptySam 24 Aoû - 16:15

C. Orchidea Casadei a écrit:

C’était dingue, terrifiant, agaçant. Elle qui était si forte, si tenace, si fière, face à lui elle fondait comme neige au soleil. Comme si chaque rempart et barbelés qu’elle avait construit autour d’elle s’effondraient en la présence d’Alessandro. Et c’était exactement ce qu’il se passait à l’instant. Il faisait chaud dans l’appartement, mais elle avait froid. Elle était heureuse de le voir, mais lui, ne l’était pas. Et elle n’en menait pas large. Elle le vit froncer les sourcils alors qu’enfin, il la regardait et manqua un battement de cœur. Evidement. « Mais qu’est-ce que… », qu’est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour se présenter ainsi devant lui ? N’est-ce pas ?
En s’écoutant elle aurait pu lui rire au nez et lui cracher qu’elle avait tout simplement tenu à le voir. Qu’elle avait été trop orgueilleuse pour annuler le rendez-vous au moment où elle avait prit la pluie, à peine quatre cent mètres après être sortie de chez elle. Qu’elle, à contrario, se fichait bien de l’état dans lequel il se présenterait à elle, elle l’accepterait. Quoi qu’il en soit. Mais évidement elle ne le fit pas, parce que ces beaux discours n’existent que dans les contes de fée, et qu’ils étaient loin de vivre l’histoire d’un beau prince et de sa bien aimée. Alors elle argumenta, tenant à expliquer le pourquoi de son retard, le comment de son état. Après tout, c’était bien la seule chose qu’elle pouvait lui dire.

Et lui il se contentait de la regarder et l’écouter en silence. A quoi pouvait bien-t-il penser ? Les mots qu’il choisirait pour lui faire comprendre qu’elle s’était déplacée pour rien ? Quelle remarque cinglante serait la plus adéquate pour expliquer combien son attitude n’était pas exemplaire et combien elle était épouvantable dans cet état ? Au fond d’elle elle se foutait des claques monumentales, parce qu’elle ne méritait que ça… mais à quoi avait-elle sérieusement pensé ? Qu’est-ce qu’elle s’était imaginé après avoir vu sa tête dans le miroir de l’ascenseur ?
Elle n’aimait pas la teneur du regard qu’il lui portait ; il était énervé. Il lui en voulait clairement, et ça lui fit un peu plus mal. Pourquoi s’était-elle faite embobinée ainsi ? Comment en était-elle arrivée là ? A être ainsi dépendante d’un homme bien trop vieux pour elle, d’un homme bien trop con et bien trop parfait dans toute son imperfection pour qu’elle tombe amoureuse de lui ? Elle détestait ses sentiments et elle ne voulait qu’une chose : le détester. Et c’est ce qu’elle faisait. Sincèrement. Elle le haïssait pour tout ce qu’il lui faisait ressentir, pour ses sourires, pour sa voix qui la faisait frémir, pour ses baisers divins dont elle était devenue folle, pour son corps si bien dessiné, pour la façon qu’il avait de l’honorer dans son lit. Elle le haïssait parce qu’elle l’aimait, et qu’elle savait qu’en aimant quelqu’un, comme lui surtout, elle le perdrait inévitablement tout comme elle avait déjà perdu les siens. Quelqu’en soit la manière, moins tragique certes, elle savait que ça ferait mal et qu’il était désormais trop tard. Qu’elle le veuille ou non il laisserait sa trace dans son cœur comme une écorchure profonde et insoignable, ajoutée à celle qui s’y trouvait déjà.

« Non. Si je ne te le demande pas, tu n’as pas besoin de partir, sauf si tu le souhaites. » lui dit-il, s’étant levé pour arriver à sa hauteur. Encore un peu plus de connerie. Aurait-elle traversé tout le centre ville uniquement pour lui dire « écoute, je ne veux pas rester, bye ! » ? Evidement que non. Mais ça paraissait si évident qu’il ne le voyait pas. Tout ce qu’il voyait c’était lui et le morceau de viande détrempé qu’elle représentait. « Si je ne te le demande pas. », bien sûr, puisqu’il décidait tout. Quoi qu’elle fasse, il régnait en maître dans leur relation, et malheureusement dans son cœur également. Et il l’avait déjà fait. Rarement certes, mais quelques fois il lui était arrivé de la renvoyer chez elle alors même qu’ils n’avaient pas réellement commencé à passer aux choses sérieuses. Et c’était le pire, parce qu’elle se donnait l’impression d’être encore plus nulle, plus bas que terre. Parce qu’elle n’assurait pas, parce qu’elle l’énervait. Qu’en savait-elle ? Il ne se justifiait jamais, ne donnait jamais de raison à son comportement et elle devait juste se débrouiller avec. S’accommoder comme elle pouvait, feindre l’ennuie et le désintérêt. « D’accord. » répondit-elle simplement, le ton neutre, les lèvres toujours pincées et l’air désinvolte. Elle ne souriait jamais, même pas pour répondre au sien. Sauf lorsqu’il était entre ses cuisses, et que le bonheur qu’il lui procurait était trop fort pour qu’elle empêche ses lèvres de se plisser bêtement.

Elle le suivit du regard et le laissa docilement faire lorsqu’il lui prit son sac des mains. « Pardon, il est trempé je sais… c’est… je n’avais pas de parapluie, je ne pensais pas que l’orage éclaterait. » ajouta Orchidea alors qu’il commençait à vider son sac et poser ses affaires du lendemain, humides, sur le bureau. Elle pinça les lèvres, heureusement qu’ils auraient le temps de sécher jusqu’à demain matin. « Désolée pour le dérangement. » souffla-t-elle finalement alors qu’il posait le sac sur un siège avant de revenir vers elle et passer un bras dans son dos. Voilà, on y était, il aller progressivement prendre pleinement possession d’elle. Un geste, un contact et tout son corps se retrouvait branché sous deux milles volts. « Bien… On va arranger ça, tu ne peux pas rester dans cet état, pas ici. » dit-il en passant une main dans ses cheveux presque dégoulinant, soufflant contre sa bouche. Eh merde… il avait gagné la bataille avant même qu’elle eut commencé. Tout comme au fond, il avait d’avance gagné la guerre que leurs corps et le cœur de la brune menaient avant même qu’elle n’eut finie.
Elle hocha la tête, entrant à nouveau dans un silence dont elle avait le secret. Ne pas trop parler, pour ne pas trop en dire, pour ne pas l’agacer. « Et il faudra m’expliquer ça Cosma. » ajouta-t-il, lui faisant louper un nouveau battement de cœur, montrant son poignet bandé. Elle grimaça légèrement et fronça le nez ; qu’est-ce que c’était laid. « Oh… j’ai fais un peu de pâtisserie cette après midi et j’ai trouvé le moyen de me couper. » souffla-t-elle alors qu’il la guidait déjà à travers le grand appartement romain pour la mener à l’étage. « Je crois que ce n’était pas mon jour... » et en disant cela, elle savait combien elle était proche de la réalité. Sa colère, son emportement, le miroir, les trombes d’eau, le métro bondés qui s’arrête un arrêt avant comme si le torrent qui s’abattait sur la ville était réellement capable de couper la circulation des rames, la courses à travers le quartier pour ne pas s’attarder et le faire plus attendre. Et puis son regard dur et sévère posé sur elle, comme si elle était un parasite venu retourner son appartement. Rien de tout ça, vraiment, ne présageait quoi que ce soit de bon. Bien qu’au fond elle fut réellement heureuse qu’il l’a garde et qu’il ne la flanque pas à la porte. Surtout lorsqu’il la mena dans la salle de bain. Il était apparemment décidé à s’occuper un peu d’elle… « Déshabille-toi. ». Ou peut-être pas. Le ton restait le même, autoritaire et elle se vit replacée au rang d’objet. Malgré quoi elle s’exécuta, retirant d’abord sa veste, ses bottines, son collant et sa robe, frissonnant violemment. Elle avait encore froid et elle se vit déjà alitée pour la semaine à venir avec une bonne angine carabinée. Bon dieu qu’elle le détestait…

Enfin… peut être plus tant que ça, pour un moment. Revenu vers elle il finissait de la déshabiller, la mettant à nue et la faisant inévitablement rougir. De pudeur, parce qu’elle avait beau jouer aux grandes, elle avait beau garder la tête haute, le visage de marbre et les yeux aussi froids qu’elle le pouvait, elle n’était pas si libérée, autant à l’aise et aussi expérimentée qu’elle lui avait fait croire. Venant effleurer ses lèvres, la tentant affreusement il se recula et lui indiqua de filer sous le jet d’eau chaude pendant qu’il retirait à son tour ses fringues.
De manière totalement automatique elle obéit et ferma les yeux, dos à lui, une fois sous l’eau. Elle frissonna encore, ça lui faisait l’effet d’un choc thermique tant son corps s’était refroidit dehors. Et pendant un court, très court instant elle oublia où elle se trouvait et se focalisa sur la chaleur que lui procurait la douche. De cette même façon elle évita de penser aux corps derrière elle qui se déshabillait à son tour. Elle plissa les yeux en rejetant l’idée, voulant envoyer valser les traits de son torse, son aine marquée d’un V, et ses cuisses encadrant le fruit de toutes les tentations. Les joues toujours rouges, elle tachait d’enlever la gêne et la timidité qu’elle avait à chaque fois qu’il se montrait ainsi devant elle. Dans son plus simple appareil.

Et elle le sentit venir, imaginant parfaitement son pas calme mais assuré avant qu’enfin il ne se colle à elle, glissant ses bras musclés de part et d’autre de son corps fin et mal dessiné par l’adolescence. Elle senti son souffle sur sa peau, l’emprise douce et à la fois possessive qu’il avait sur elle et tout le reste de son corps se calquant sur ses formes. Ses dents vinrent martyriser son épaule et elle soupira d’aise, se sentant là où elle se devait être. Au paradis. « Ne me fais plus jamais patienter comme ça… ».
Elle relâcha ses muscles et se détendit, s’appuyant contre lui, sa tête glissant dans son cou, se mettant sur la pointe des pieds pour ne pas paraître aussi petite à côté de lui. « Oui Ale… je ne recommencerai plus. » dit-elle. Peut être le referait-elle, c’était inévitable, elle ne le choisissait pas. Mais elle tacherait à l’avenir de le prévenir. Parce qu’elle n’aimait pas le mettre en colère. Tout ce qu’elle voulait c’était ce genre de moment. Il pouvait bien la traiter de n’importe quelle manière, dès l’instant où il lui portait de l’attention, plutôt qu’à une autre, ça lui allait.

Elle glissa ses mains sur les siennes, restant ainsi un moment, profitant de l’instant et se retourna contre lui, évitant de baisser le regard sur son corps et remonta ses mains sur son torse pour les accrocher à sa nuque et se hisser contre lui pour l’emprisonner de ses jambes. C’était finalement une habitude qu’elle avait prise en dehors du lit. Elle adorait qu’il la porte, elle aimait la sensation de sécurité dans ses bras, la chaleur de son corps, plus euphorisante et prenante que celle de l’eau coulant sur leurs corps. Et elle posa ses lèvres contre les siennes, les unissant parfaitement pour l’embrasser un instant. C’était sa façon de dire pardon pour son attitude, et elle savait qu’il l’accepterait parce qu’il aimait se prouver qu’il avait raison, et démontrer qu’une fois encore, il était le roi dans leur petite cour.

Puis elle mordit doucement sa lèvre et souffla chaudement. « Alors, que fait-on ? »
Elle était son jouet, sa poupée, sa marionnette et elle annonçait le début des festivités. En d’autres termes, c’était son feu vert pour lui dire que tout lui était permis pour les heures à venir. Elle était sienne.

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Alessandro M. Bottachi

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MessageSujet: Re: Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ EmptyMer 4 Sep - 20:18



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Sentir Orchidea se détendre entre ses bras était indéniablement une des choses qu’Alessandro préférait au monde. La tenir fermement contre son torse, son corps maigre et froid appuyé contre la chaleur du sien. Il sentait qu’elle était à elle dans ces moments-là, qu’elle lui appartenait, à lui et personne d’autre. C’était sa peau sur la sienne, son souffle contre son cou, et la regarder se relâcher en s’abandonnant totalement à lui faisait battre son cœur plus fort que la normale. Il aurait pu rester des heures comme ça, à simplement profiter de l’instant, profiter d’elle et lui faire comprendre qu’entre ses bras rien ne l’atteindrait jamais. Mais il n’arrivait pas à se résoudre à ses sentiments, il ne concevait pas les avouer un jour. Alors ils ne resteraient pas juste comme ça, et il lui ferait l’amour. Fort. Parce que c’était leur mode de fonctionnement et qu’ils ne pouvaient pas s’en passer. Alessandro ne pouvait plus se passer de la sentir fondre sous lui, son visage déformé par le plaisir. L’entendre gémir son nom et lui en redemander encore, encore et encore. Il resserra sa prise en frissonnant légèrement et mordilla un instant son oreille avant de glisser sa bouche dans son cou. Il suçota sa peau en laissant glisser la paume de ses mains contre elle, satisfait de le sentir se réchauffer un peu. Son esprit divagua un instant et les paroles de la brune raisonnèrent en lui. « Oh… J’ai fait un peu de pâtisserie ce matin et j’ai trouvé le moyen de me couper ». Alessandro fronça légèrement les sourcils et redressa la tête en griffant doucement les aines d’Orchidea. Détecter les mensonges, distinguer le vrai du faux, la comédie de la vérité, tout ceci était le métier du brun. Son art aussi. Et ce qu’elle lui avait dit là… Ressemblait fortement à quelque chose qui ne disait rien qui vaille.

Il soupira doucement et la laissa faire quand elle se retourna. Elle glissa ses mains dans sa nuque et il sourit en coin, la fixant intensément. Il haussa un sourcil pour la forme en la sentant se hisser contre lui, enserrant doucement ses cuisses entre ses mains. De plus en plus elle faisait ça. Elle lui faisait comprendre qu’elle voulait qu’il la porte, au début de leur relation, s’appuyant contre lui en refusant de marcher, sous les rires du brun. Et finalement, elle s’était mise à venir d’elle-même dans les bras de l’italien, s’accrochant à lui de toutes ses maigres forces. Il glissa une main dans son dos et la colla un peu plus à son torse.

- Hm je préfère ça… Bonjour toi.

Il sourit un peu plus et la laissa l’embrasser, happant ses lèvres entre les siennes quand elle voulut se reculer. Il l’embrassa sensuellement un moment, jouant de sa langue sur la sienne. Là, voilà, comme ça il la retrouvait vraiment. Il avança un peu et la plaqua doucement contre la paroi. Il la fixa et haussa un sourcil en reconnaissant l’air sur son visage. « Alors… Que fait-on ? » Il rit doucement et pressa son bassin contre le sien en soufflant sur sa bouche.

- Et bien… Déjà on me raconte la vérité sur ça…

Il prit sa main bandée dans la sienne et mordit doucement sa mâchoire. Il glissa lentement ses doigts le long de son flanc en la détaillant, la trouvant absolument désirable, et griffa sa hanche. Il donna un léger coup de bassin et se mordit la lèvre. Son regard se fit désireux et il déposa quelques baisers dans son cou avant de souffler contre son oreille.

- Ensuite, eh bien… Je vais te prendre, ici... C’est ce que tu veux hm ?

Sourire en coin, il mordit sa peau. Les hostilités étaient lancées, et plus rien ne pourrait les arrêter.

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MessageSujet: Re: Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ EmptyLun 23 Sep - 13:08



Là, au chaud, entre ses bras, elle se sentait tout simplement hors de portée du reste du monde. Loins du train-train, des cours, des ennuis, des dangers. C’était l’effet qu’avec Alessandro sur elle ; cette impression de sécurité contre laquelle personne ne pourrait aller à l’encontre. Elle s’y sentait bien, et sentir ses bras se resserrer autour d’elle amplifia ce sentiment de bien être. Elle était toutes mince et trop petite contre lui, comme une brindille dans la paume d’un géant ; mais c’était bien, et c’était là qu’elle se sentait d’être. « Hm je préfère ça… Bonjour toi. » souffla-t-il. Elle eut envie de frissonner mais se retint, laissant simplement leurs bouches se retrouver. Et il prolongea le baiser, la gardant contre lui la faisant soupirer d’aise. Ca ne pouvait aller mieux. Tout ce bordel de la matinée n’était plus qu’un vilain souvenir s’évaporant dans le plaisir qu’elle avait de le retrouver. Elle savait qu’elle allait passé une fin de journée parfaite… « Et bien… Déjà on me raconte la vérité sur ça… » dit-il après l’avoir plaqué contre la paroi. Elle grimaça légèrement. Elle savait que si elle ne répondait pas franchement il ne laisserait pas passer, et elle avait juste envie de lui dire que ça ne le regardait pas, que là-dessus elle n’avait aucun compte à lui rendre. Mais elle savait aussi, que si elle faisait ça, ils risquaient de se disputer et c’était loin d’être ce qu’elle voulait. Il mordit sa mâchoire puis la dévora du regard avant d’embrasser son cou, enfin, il vint ajouter à son oreille ; « Ensuite, eh bien… Je vais te prendre, ici... C’est ce que tu veux hm ? ». Cette fois ci elle ne retint pas les frissons qui traversèrent son corps et couina très légèrement alors que son bas ventre se tordait à ses mots. « Hum… oui… je veux.. » souffla-t-elle, sentant son érection contre son bassin, « autant que toi… ».

Puis elle soupira ; « Ça n’a pas d’importance… pour ça. », elle bougea doucement sa main. Elle l’observa et elle sut que cette réponse ne suffirait pas. « Je me suis blessée avec un miroir cassé… pardon… ce n’est pas esthétique mais ça saignait trop. » avoua-t-elle finalement, baissant les yeux, honteuse et elle finit par nicher sa tête dans son cou. Elle ne voulait plus y penser, et elle ne voulait pas non plus qu’il le fasse alors elle bougea doucement contre lui et butina silencieusement son cou, laissant ses mains parcourir son dos musclé. « Toi… Tu as envie n’est-ce pas ? » dit-elle, le ventre d’autant plus noué.
Dans sa tête se déroulait les images de leurs corps enlacés, s’étreignant comme s’il s’agissait de la dernière fois, se faisant l’amour avec la plus violente des passions. C’était souvent comme ça, parfois plus basique, de la baise pur et dur comme on disait, mais c’était rare. Parce qu’ils étaient doués pour faire ça vraiment bien. Elle n’avait peut être pas la relation qu’elle rêvait d’avoir, ils n’étaient peut être pas un exemple d’amour, ils n’étaient même pas en couple. Mais pour elle, ils restaient néanmoins beaux au lit. C’était d’ailleurs surement le seul moment où elle se trouvait réellement belle et désirable. Elle n’avait pas honte de son corps, ni de le montrer. A force elle avait perdu toute sa pudeur, néanmoins elle avait peur de son regard sur elle, peur de ne plus être à son gout. Surtout pour un homme comme lui.

« Je ne sais pas pour toi mais moi la pluie, un temps pareils, ça me donne vraiment envie. » dit-elle avec aplomb et assurance. Elle le fixa intensément. Et c’était vrai, le mauvais temps avait sur elle un effet aphrodisiaque. Ça lui donnait envie de faire l’amour partout dans l’appartement, bien au chaud et se foutre de si le monde s’écroule dehors ou non. « Mmmh ? »
A nouveau elle glissa sa bouche contre la sienne et força la barrière de ses lèvres avec sa langue, la laissant rejoindre sa semblable pour danser un ballet dont seules elles avaient le secret.


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MessageSujet: Re: Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ Flash Back ~ ft. Alessandro || Il cuore di una donna è un profondo oceano di segreti... /!\ EmptyLun 30 Sep - 23:21



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Alessandro avait connu d’autres femmes. Beaucoup. Depuis ses 17 ans, et la sœur de son meilleur ami, il avait pris goût à ce pêché, don des dieux, qu’était la luxure. Il glissa son nez contre la joue de la brune contre lui et frémit légèrement. Il se rendait compte qu’Orchidea lui donnait beaucoup plus que toutes ces autres femmes, qu’elle le rendait totalement fou, que son regard de braise qui se posait sur lui lui donnait envie de la prendre, encore et encore, jusqu’à l’épuisement. Il se rendait compte qu’il n’avait jamais pris autant de plaisir, pour la simple et bonne raison qu’il y avait des sentiments qui brûlaient en lui, dans son cœur, pour elle. Qu’il lui faisait l’amour, et que ça dépassait toutes les parties de jambes en l’air qu’il avait pu connaître. Il se retint de grogner. Dans quelle merde s’était-il foutu ? Il était amoureux, totalement accro à la brune entre ses bras. Il resserra la prise autour de lui et la détailla, sourire au coin des lèvres. Elle ne l’aimait pas, alors pourquoi ne passait-il pas simplement à autre chose ? Il ne pouvait pas…

Il tira sur sa lèvre, mit toutes ces idées qui le torturaient de côté, et sourit un peu plus. Son regard se fit sombre, et une main s’aventura entre eux pour effleurer ses seins si sensibles. Seins qu’il aimait beaucoup plus que de raison, était-il besoin de le préciser. « Hum… oui… je veux.. autant que toi… ». Il rit doucement et donna un léger coup de bassin. L’appuyant un peu plus contre la paroi, il se cala mieux entre ses jambes et laissa son intimité glisser contre la sienne, soupirant doucement. Le corps d’Orchidea se réchauffait, rapidement, et il était maintenant bouillant. Son index glissa lentement sur son ventre, entre ses légers abdominaux, jusqu’à ses aines qu’il taquina malicieusement, les griffant délicatement. Il regarda sa main bandée quand elle l’agita et fronça les sourcils. Est-ce qu’elle tentait sérieusement de lui faire croire que ça n’était rien ? Il se retint de sourire trop grand quand il vit qu’elle comprit, et lui expliqua plus sincèrement ce qu’il s’était passé. « Je me suis blessée avec un miroir cassé… pardon… ce n’est pas esthétique mais ça saignait trop. »

Les mouvements du brun cessèrent, son sang se glaça. Il la détailla et prit sa main dans la sienne, doucement, délicatement, pour essayer de l’inspecter à travers les bandages. Elle devait souffrir, et il ne le supportait pas. Comment avait-elle fait son compte ? Un miroir ? Le regard dur du professeur s’ancra dans celui de son élève et il mordit ses lèvres pour montrer son mécontentement. « Cosma Orchidea Casadei, vous êtes une jeune femme beaucoup trop maladroite ». Il soupira doucement et sourit en coin en détaillant ses traits changeant. Elle grandissait. Vite, trop vite. « Tu as mal ? Est-ce… Vraiment un accident ? » Il déposa un baiser sur son poignet en la fixant. « En sortant il faudra refaire ce bandage Cosma ». Non, il ne dirait pas qu’il le referait lui-même, même si c’était le cas. Il était simplement beaucoup trop fier, beaucoup trop con, pour dire simplement qu’il prendrait soin d’elle comme elle le méritait. Pour avouer que lui, Alessandro Marco Bottachi, s’occuperait d’une femme qui n’était pas sienne. Juste parce qu’elle le rendait plus heureux que quiconque, que son prénom résonnait dans chacun des battements de son cœur. Il caressa les bandages, entourant de ses doigts chauds sa blessure.

Il haussa un sourcil en la sentant bouger contre lui, la pressant un peu plus contre le carrelage froid. Il avait appris à lire le moindre des messages qu’envoyaient le corps de la brune, et se mordit la lèvre en souriant. Il ne retint pas le frisson qui remonta le long de sa colonne quand elle câlina son dos. « Toi… Tu as envie n’est-ce pas ? » Il grogna doucement à son oreille, une main se logeant sur sa cuisse qu’il enserra et griffa. Ses dents taquinèrent son épaule et le professeur souffla chaudement « Ma belle… Tu le sens, non ? » Ondulant du bassin, il laissant son érection aller et venir langoureusement contre son intimité. « Tu es bouillante… ». Il redressa le visage de la brune et la fixa intensément en remontant lentement sa main pour caresser ses fesses du bout des doigts. Ce corps si frêle mais capable des pires indécences lui donnait les envies les plus folles. Il suffisait à Orchidea de souffler quelques mots et il la prenait sur le champ, sans plus de cérémonie. Elle aurait pu lui donner envie dans tous les endroits, toutes les situations possibles. Parfois même, sans qu’elle s’en rende compte, ses regards en cours se faisaient si sombres et désireux qu’il fallait qu’il trouve d’urgence un nouvel exercice à donner à ses élèves pour cacher l’érection qui se mettait à déformer son pantalon. Il aurait donné son âme pour savoir ce qu’il se tramait dans son esprit. A cet instant précis, les yeux de la brune avaient exactement cette lueur. Il pouvait y lire clairement tout le désir, toute l’envie qui faisait frémir son corps, et qui le mettait à genoux. Elle le tenait par les sentiments, certes, mais aussi par le sexe.

«Je ne sais pas pour toi mais moi la pluie, un temps pareils, ça me donne vraiment envie. Mmmh ? » Cette-fois ci il ne retint rien, elle s’amusait trop à le rendre fou, à le pousser à ses limites pour qu’il la prenne plus fort encore. Il grogna chaudement son prénom avant de répondre langoureusement à son baiser, dévorant ses lèvres et suçotant sa langue avec toute l’envie qui le faisait tressaillir. Il releva un peu plus la cuisse de la brune contre sa hanche et laissa une main se loger entre eux, sa paume chaude se plaquant contre sa chair si sensible. « Toi, n’importe où, peu importe le temps, me donne vraiment envie Cosma ». Il sourit en coin en la fixant et mouva langoureusement sa main contre elle, la caressant, la sensibilisant. Il adorait voir son visage se déformer sous le plaisir qu’elle ressentait, sentir qu’elle devenait plus chaude encore, totalement ouverte pour lui. Quand elle le suppliait de la prendre. « Mais je dois avouer que ce temps est particulièrement propice à des heures et des heures de plaisir… »

Son pouce se pressa contre son point sensible. Il se mordit la lèvre. Il le massa doucement, trop lentement, prenant un malin plaisir à le faire durcir et grossir. Son index glissa plus bas et taquina son entrée. Son nez glissa contre sa mâchoire et il mordit son cou en s’appuyant un peu plus contre elle, grognant de plaisir. « Tu vas passer tout le weekend avec moi. Et je promets de te faire visiter cet appartement à ma manière Cosma. » Il sourit en coin et souffla contre ses lèvres « Dis-moi ce que tu veux… Dis-moi de quoi tu as envie… ».


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