Elle savait depuis son plus jeune âge qu’elle finirait avec James. — Elle respecte ses parents et pourrait décrocher la lune pour eux. — Elle déteste les soirées huppées mais sourit et se fond dans le moule de la bourgeoisie se convainquant qu’elle est parfaite dans ce rôle. Aux bras de son mari, elle donne l’image de la parfaite petite femme de politicien, malgré qu’elle déteste toutes ces convenance. James le sait, mais elle n’en parle pas. — Elle ne se laisse pas influencer, elle est une forte tête et se bat pour obtenir ce qu’elle désir. — Elle se voyait faire des études artistiques. — Elle préfère les chats aux chiens, au fond. — Elle a des idées bien fondées sur le libéralisme. Elle se serait vue vivre dans les années 70 prônant des idées révolutionnaires, peace and love passionnée par le courant philosophique et artistique. — Elle s'est mariée alors qu'elle finissait tout juste ses études, elle n'avait que 23 ans, son entourage attendait cet événement plus encore qu'elle et son fiancé — Elle aime son mari malgré qu’il soit un choix de ses parents. — Elle sait qu’il lui cache des choses, mais ferme les yeux et refuse d’essayer de savoir, car elle a peur de cette réalité. Pour l’instant.—Elle aura des enfants avant ses 65ans.
∼ The water flowing The endless river Forever and ever.
QUE PENSEZ VOUS DE L'ASTROLOGIE ? • Je penses que ce qu’en font les médias fait pittié. Je ne crois pas qu’aujourd’hui tous les poissons feront ami-ami avec un belier. Mais je pense que quelque chose de supérieur, d’astronomique nous influence. Je ne sais pas comment, je ne peux savoir pourquoi, mais je suis persuadée de les astres jouent sur nos humeurs et comportements, effectivement. OCCUPE T-ELLE UNE PLACE DANS VOTRE VIE ? • Non, pas vraiement, mais j’aimerais me renseigner et lire à ce propos. Je suis ouverte à toute sorte de théorie, si elle est avancée correctement. Je suis prête à ouvrir mon esprit si l’on arrive à me convaincre. Après tout, nous ignorons tellement sur notre existence, nous sommes si petits dans ce monde face à des forces si puissantes. LISEZ VOUS DES HOROSCOPES ? • Cela m’arrives, comme tout le monde, je ne le cache pas. Mais j’avoues rester sceptiques quant aux horoscopes que l’on trouve sur le net, dans les magazines et journaux. Vous trouverez un peu de vous dans chaque signe. C'est un piège à con. Je pense qu’ils sont écris par des journalistes incompétents dans l’unique but de faire du blé. Ils n’avaient qu’à épouser un riche politicien plutôt que de faire gober des imbécilités à toute la planète. VOTRE CARACTÈRE EST-IL EN ACCORD AVEC VOTRE SIGNE ? • Oui, c'est vrais. Je suis romantique, sensible. Je crois en l'amour, en l'amour de mon mari. Peut-être je me voile la face, mais je veux y croire. Notre couple est fusionnel. Il le fut, néanmoins. Je crois aux grandes valeurs, peut-être idéalistes, mais je veux y croire. Je crois en ce lien psychique qui unis les gens entre eux, je penses qu'un tel lien existe entre mon mari et moi. Comme je l'ais dis, je penses que des forces qui nous sont encore inconnues régissent le monde dans lequel nous vivons.
Spoiler:
PSEUDO/PRÉNOM ◮CaroOÙ AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? ◮sur bazzart VOTRE AVIS ◮J'aimes. C'est simple, frais. Londre est une ville qui fait rêver, et le design de forum est fin et sublimeVOTRE FREQUENCE DE CONNEXION ◮j'ais envie de dire 7, mais cela varie en fonction des mois, je penses.QUELQUE CHOSE A AJOUTER ? ◮QUEEN
Dernière édition par Eleanor Kingston le Jeu 15 Aoû - 21:46, édité 8 fois
Eleanor Kingston
★ MESSAGES : 59 ★ AVATAR : Gemma Arterton ★ CRÉDIT : NR ★ AGE : 39
«S’il te plaît, papa !» Eleanor lui lança un regard suppliant, les yeux pleins de détresse. Il ne savait que trop bien à quoi elle faisait allusion. Il eut un rictus désolé et prit la gamine dans ses bras. Cela ne dépendait pas que de lui, et si seulement cela l’avait été, les choses auraient-elles était différentes ? Il aimait sa fille plus que tout au monde, et voire cette peur dans ses yeux de jeune fille de 14ans le rendait malade à en vomir. Elle était promise à James depuis toujours, c’était le partis qui lui était le plus souhaitable à elle, et à eux tous. Il donna une brève caresse sur la douce chevelure de sa fille et l’embrassa avant de lui souhaiter une bonne nuit. «Allez, file te coucher toi.» Sa voix se voulait aimable et joueuse. Il partageait beaucoup avec sa fille et savait à quel point elle l’admirait et s’efforçait de lui ressembler en tout point. Il détestait la décevoir sur cette question cruciale qu’était son avenir. Un jour, elle comprendrait leur décision. Un jour.
Eleanor gravissait les escaliers, retenant ses larmes. Tant que son père la regardait, elle se devait de faire bonne figure. C’est ce qu’ils voulaient pour elle, elle les respectait plus que tout, mais elle ne pouvait se résoudre à imaginer sa vie aux côtés de James. Elle avait grandi buvant comme vérité tout ce qui sortait de la bouche de ses parents. Elle épouserait James, ils auraient beaucoup d’enfants seraient le couple parfait, riches et distingués, à l’image de leurs familles respectives. Mais aujourd’hui, elle remettait tout en doute. Elle ne gobait plus ces contes de fée qu’on lui racontait comme parole d’évangile. Elle avait 14ans, lui en avait 18. On le considérait déjà comme un adulte alors qu’elle n’était toujours qu’une enfant. Un monde les séparait. Elle entra dans sa chambre et s’effondra sur son lit pour pleurer. Elle n’était pas aveugle, elle le voyait profiter de sa vie de jeune homme, elle savait qu’il collectionnait les conquêtes, personne ne l’ignorait. Oh, il n’était pas méchant, loin de là, mais il semblait si sévère, froid et placide. Elle avait encore le droit de croire au prince charmant après tout. Elle voyait déjà ses ailes coupées au profit d’un ménage. Ses larmes mouillaient son oreiller. Elle se calma doucement et finit par s’assoupir.
« Cela ne se discute même pas, John, nous en avait déjà longuement débattus. Regardes nous, ne sommes-nous pas heureux ? » Elle étreignit son mari et l’embrassa tendrement. Elle savait que leur fille était la prunelle de son mari, qu’il ne voulait que son bonheur, mais cela avait été conclu alors qu’Eleanor n'était encore dans son ventre. C’était son bébé à elle aussi, et elle refusait de la voire grandir, mais son seul bonheur importait peu, tout cela dépassait sa petite personne. Elle ne pouvait être égoïste. Tout le monde avait à gagner dans cette histoire, le pour et le contre avaient été maintes fois pesés. Quoi qu'il en soit, la question ne se posait plus, c’était conclu avec les Kingston, ils ne reviendraient pas sur leurs engagements, il en allait de leurs bonnes relations. Elle éteignit la lampe du Living et tira son mari à l’étage. Il semblait si fatigué, le temps laissait de rudes marques sur son visage, mais elle l’aimait plus plus encore qu'au premier jour. Elle le regarda pousser la porte de la chambre d’Eleanor. La jeune fille s’était endormie tout habillée sur les draps. Il la porta dans le lit, la borda et l’embrassa avant de venir retrouver son épouse. « N’est-elle pas à croquer ? » Elle en eut un pincement au cœur. « Si. » répondit-elle amèrement tout en fermant la porte.
Ca y est, elle était inscrite. Elle tenait fièrement les papiers de l’université sous son bras. Un brin désillusionnée, mais confiante. Elle descendait la ruelle d’un pas rapide, elle devait retrouver James au restaurant pour fêter cela. Elle était devenue une vraie jeune femme, l'allure distinguée, délicate et élégante. Elle était intelligente et instruite, elle désirait faire honneur à ses parents, et en s’inscrivant en fac de droit, elle n’espérait que les rendre plus fiers. Elle vit enfin James au bas de la rue et se pressa. Il la prit dans ses bras. « Comment vas-tu ? » Elle lui répondit d’un vague sourire. Il savait ce que cela voulait dire, elle était déçue mais ne désirait pas le montrer. Elle lui avait déjà touché un mot quant-à ses projets de faire une carrière d’architecture, mais elle n’était pas dupe, cela ne serait pas suffisant pour ses parents. Elle avait la trempe d’une artiste, elle n’avait toujours su, c’était au fond d’elle. Mais la famille et le devoir passaient avant tout. Elle ne dit donc rien et se contenta de demander des nouvelles de la famille de James. « Comment va-t-il ? Et Charlotte ? » On disait que son père ne se portait pas au mieux, elle était consciente que la vie était loin d’être simple chez lui. Et sa sœur qui était partie pour de bon, histoire de remettre une couche sur leurs malheurs. Le défaut de réponse voulait tout dire. Eleanor avait toujours su lire en lui, et à défaut de l’avoir choisis, elle sentait cette complicité entre leurs regards. Les choses se faisaient si naturellement qu’il lui arrivait d’oublier qu’ils n’étaient que l’union voulues par deux familles richissimes et influentes. Ce n’avait pas été le coup de foudre, mais elle avait appris à l’apprécier. Et ce côté ferme et distant qui lui donnait froid dans le dos enfant, la rendait indescriptiblement accro aujourd’hui. Elle s’était attachée à lui plus qu’elle ne l’aurait jamais pensé. Elle posa sa tête sur son épaule. « Courage ! » Lui chuchota-t-elle. Il sortit une cigarette qu’il alluma. Nonchalamment elle la lui prit des mains, un clin d’œil, et l’écrasa sous son pied. Pas quand il était avec elle, elle l’en implorait.
Un verre de vin à la main, Eleanor discute politique avec les parents de James. Elle lance un regard en coin à sa mère qui converse quelques tables plus loin, et celle-ci lui répond d’un sourire. Ses parents sont heureux, ainsi l’est-elle. Elle aime cette manière dont Charlotte et William ont de venter leur fils et de planifier son avenir et sa réussite. Elle rit. Ils trinquent toute la soirée, racontant anecdote sur anecdote. Eleanor les écoute, elle boit leurs histoires, ce sont des gens passionnants. Elle se sent heureuse, elle se demande où est passée la petite fille d’antan. C’était tout ce dont elle avait besoin pour l’aimer ; de la maturité. Elle prend la main de James et plonge son regard légèrement ivre dans le sien. Il a des yeux magnifiques. Ce soir elle sait qu’elle n’aurait jamais pu aimer quelqu’un d’autre que lui.
Il se tenait devant cette fenêtre, encore et toujours. Sa posture semblait éternelle face au temps, un siècle plus tard il pourrait toujours s’y trouver. Mais ce soir, elle ne voulait pas le voir là ; il en émanait quelque chose de mauvais. Un malaise planait dans la chambre à coucher. Une odeur âcre, sulfureuse. Ou une aura douteuse autours de son mari. Allongée dans le lit, elle a les yeux rivés sur lui. Un profond vide se creuse en elle à mesure qu’il contemple la nuit. A quoi pense-t-il ? A eux ? Elle n’en peut plus de se doute, elle n’en peut plus de cette tension dans la maison. Elle veut retrouver leur amour d’avant. Elle n’a que 28 ans, mais elle a l’impression que son couple en a 50. Ils se sont mariés si jeunes. Là réside tout le problème. Elle s’assied sur le bord du lit. « James ? » Hésite-t-elle. Elle veut qu’il revienne se coucher. Chose ironique puisque leur couple ressemble à une morgue sur l’oreiller. Depuis qu’elle a cessé de prendre ses contraceptifs, il ne la touche plus. Elle sait qu’elle n’aurait jamais dû faire cela et qu’elle a agis sur un coup de tête et un emportement. Mais ne comprend-t-il pas qu’elle ne veut pas être mère à 40ans. Cela fait 5ans qu’ils sont ensemble, peut-être est-il temps de voir plus loin. Ses parents se font vieux, elle veut qu’ils soient là pour voire leur petit-enfant. Leurs petits-enfants. James ne peut-il pas le comprendre ? « Tout va bien, rendors toi maintenant. » Comment voulait-il qu’elle se rendorme alors que leur mariage était en chute libre ? Tout n’allait pas bien, non, même un aveugle ne s’y méprendrait pas. « Non, ça ne va pas James. Il est quatre heures du matin et tu ne dors pas. Et c'est toutes les nuits pareilles. Soit tu ne rentres pas, soit tu vas t'enfermer dans ton bureau pour travailler. Alors ne me dis pas que tout va bien, ne me mens pas s'il te plaît. » Le mensonge est la pire chose qu’elle peut supporter venant de lui. Eux qui se sont toujours tout dis, qui partagent et se confient. Elle se lève et passe ses mains par derrière lui pour l’étreindre. Elle l’aime plus que tout, elle a si peur de le perdre. Elle glisse la tête dans son cou et lui chuchote « S'il te plaît, James. J'ai besoin de toi. Ne me fuis pas. » Elle veut le récupérer, elle a peur. « Un mariage, c'est fait dans le but d'avoir des enfants. Pourquoi m'as-tu épousée, si ce n'est pas pour en faire ? A part pour m'exhiber devant tes chers électeurs, bien entendu. Est-ce que tu m'aimes au moins ? » Le doute s’empare d’elle. Au fond, il ne la désirait pas plus qu’elle ne le désirait, au tout début. Peut-être se berçe-t-elle d’illusion en pensant qu’ils sont fait pour être ensemble. Non, elle ne peut y croire. Elle sait qu’il l’aime, elle le sait. Elle l’espère. Puis il s’échappe d’elle et sort de la chambre, la laissant seule avec son amertume et ses appréhensions. Une larme dégringole le long de sa joue, elle attrape furieusement son oreiller et prend la porte pour la chambre d’amis. Elle ouvre la fenêtre en grand et grimpe sur le rebord. Elle s’assied et fixe le vide comme lui le fait si souvent. Mais cela ne lui fait aucun effet si ce n’est qu’elle ne se repasse en boucle leurs problèmes. Il ne veut pas lui faire l’amour, elle s’en fiche au fond. Une femme peut se passer de sexe. Mais alors elle ne veux plus partager son lit. Elle sort une cigarette et l’allume. Chaque bouffée qu’elle prend ne la fait se sentir que plus coupable. Pourquoi s’intoxique-elle ainsi ? Elle écrase rageusement le mégot contre le mur et tombe en sanglots.
Dernière édition par Eleanor Kingston le Jeu 15 Aoû - 21:14, édité 9 fois
IF I HAD A HEART I COULD LOVE YOU
James Kingston
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Sujet: Re: Eleanor _ Running before time took our dreams away. Jeu 15 Aoû - 16:21
Officiellement, Bienvenue
Je te remercie de tout cœur de tenter le scénario, je commençais à désespérer Je suis à ta merci à partir de maintenant, donc si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas !
Au final, j'aime de plus en plus Gemma dans le rôle
Sujet: Re: Eleanor _ Running before time took our dreams away. Jeu 15 Aoû - 17:44
Merci Addie! Mais qui es-tu chère Kingston?
Mais quelle situation horrible que votre mari vous trompe avec une Emilia Clarke. Même pas possible de lui en vouloir, elle est tellement parfaite
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James Kingston
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Sujet: Re: Eleanor _ Running before time took our dreams away. Jeu 15 Aoû - 18:41
Ah c'est elle la méchante soeur! Nan, en vrais je compatis tellement!
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Sujet: Re: Eleanor _ Running before time took our dreams away. Jeu 15 Aoû - 21:58
J'ai enfin mon Eleanor
Parce que je te valide bien évidemment Ta fiche est parfaite, tout ce que j'attendais, tu as très bien cerné le personnage tout en te l’appropriant ! Vraiment, tu ne peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir J'ai savouré chaque anecdote... Maintenant je vais même m'en vouloir de faire vivre un calvaire à ma chère épouse
Bref, je te souhaite un bon jeu parmi nous wifey
Eleanor Kingston
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