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 "We have no audience but ourselves" - Alessandro & Orchidea

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Alessandro M. Bottachi

Alessandro M. Bottachi

Capricorne

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MessageSujet: "We have no audience but ourselves" - Alessandro & Orchidea "We have no audience but ourselves" - Alessandro & Orchidea EmptyDim 18 Aoû - 19:20



But you don't know how much I love you



Le théâtre. S’il y avait une passion qui maintenait en vie Alessandro, c’était bien celle-ci. Les arts dramatiques étaient tout pour lui, ils lui permettaient d’exprimer l’inavouable, de soulager ses pensées et ses sentiments autrement qu’en se confiant à quelqu’un. La scène était sa meilleure amie, son échappatoire, son défouloir. Ce soir, faute de pouvoir jouer, il avait grandement besoin de s’asseoir sur un des fauteuils du Soho Theater, de regarder la scène, de s’imprégner de l’ambiance, de profiter du jeu des acteurs, à la fois mensonge incessant et profonde sincérité. Il en avait besoin, parce qu’elle était réapparue. Dans sa vie, dans ses pensées. Elle ne les avait jamais vraiment quittées, mais Alessandro pensait en avoir fini avec ces hallucinations incessantes de la silhouette de la brune apparaissant à chaque coin de rue. Et pourtant… Pourtant il y a quelques jours, il en était sûr. Certain. Il l’avait vue. Il se détestait tellement de la chercher encore, après six longues années, de courir après un mirage. Mais il savait pertinemment qu’il n’arrêterait jamais.

La représentation se termina, et Alessandro avait tout sauf envie de quitter ce lieu magique. Il était sa maison. C’est sûrement bête de penser ça, de dire ça d’un homme adulte et mature de trente-quatre ans. Mais c’est la pure vérité. Il se leva, rabattit l’assise de son siège. Son costume était impeccable, comme toujours quand il allait voir une pièce. Il prenait soin de sa tenue comme sa passion prenait soin de lui. Il était beau comme un dieu, les regards pesant sur lui le lui rappelaient sans cesse. Mais seul le regard d’une femme comptait. Et elle n’était pas là. Mains dans les poches, il dû se résigner à sortir. Il regardait et écoutait distraitement les gens autour de lui. Il s’amusait à les détailler, à capter des bribes de leurs conversations. Il sourit en coin. Certaines personnes pensaient toujours être en droit d’émettre des critiques à peine levés de leur siège. Critiques éminemment constructives. Evidemment. De nombreuses fois le brun avait eu envie de brandir ses connaissances et ses diplômes au visage de tous ces innocents pour leur rappeler le travail nécessaire pour monter ce genre de pièce, le talent requis pour se mettre dans la peau d’un autre et vivre sa vie pour lui. Mais il ne le faisait pas. Alessandro n’était pas un être méchant, bien au contraire, et à moins qu’on ne l’attaque directement il n’irait pas à la bagarre.

Il se dirigea sans grande envie vers la sortie, l’air frais de la nuit tombée glissait déjà contre son cou. Il la chercha un instant du regard et grogna pour lui-même. Il devait arrêter de faire ça. Pour son bien, pour le sien, elle avait le droit de vivre sa vie, même sans lui. Il s’avança sur le trottoir, soupira d’aise. Le monde commença rapidement à disparaître et il avait du mal à se résoudre à faire de même. Il leva les yeux vers la grande enseigne du théâtre et sourit en coin. C’était beau, il adorait ça. Il glissa sans s’en rendre compte ses doigts sur ce sourire qui lui était propre, qui était sa marque de fabrique. Comme elle l’aurait fait. Il frissonna. Merde, non… Un soupir lui échappa et il se tourna pour enfin s’en aller. Mais le monde s’arrêta de tourner, et son cœur loupa si fort un battement qu’il dû poser une main contre. Non…

Cette fois-ci aucun doute possible. Elle était là, juste là, à quelques mètres. Et il voulait bien être fou, mais à ce point-là il n’y croyait pas. C’était elle. Ses courbes, ses cheveux, ses traits si fin, ses lèvres si pleines et son regard si intense. Elle était là, et il pouvait même sentir son parfum. Ses mains tremblèrent légèrement quand elle s’avança sans le voir vers lui. Lui, Alessandro Marco Bottachi, être le plus sûr de lui que la planète n’ait jamais porté, si fier, si macho, tombait en pièce face à la silhouette de la femme de sa vie. Et elle était si belle. Il était tombé amoureux d’elle en même temps qu’il était tombé amoureux de son corps. Ce corps encore jeune et imparfait, encore fragile, mais qui l’avait immédiatement rendu fou. Et là, à travers cette robe trop courte, il voyait à quel point il avait merveilleusement bien changé, évolué. Il s’attarda sur son visage. Sa gorge se noua. Elle était là. Six ans, six longues années à traquer chaque coin de rue pour savoir si elle était en vie. Il hésita un instant à la laisser partir. A juste la regarder, profiter du fait qu’elle aille bien, et la laisser vivre sa vie. Mais il ne pouvait s’y résigner. Il ne pouvait la laisser s’échapper dans la nature encore une fois, partir loin de lui. Il ne pouvait pas. Et il supplierait à genoux s’il le fallait, mais il voulait comprendre pourquoi. Alors il s’avança, lentement, doucement.



Cosma ?

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C. Orchidea Casadei

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Vierge

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MessageSujet: Re: "We have no audience but ourselves" - Alessandro & Orchidea "We have no audience but ourselves" - Alessandro & Orchidea EmptyMer 4 Sep - 20:02

Apri gli occhi.

« SI J'ÉTAIS DIEU, LA TERRE ET L'AIR AVEC LES ONDES, LES ANGES, LES DÉMONS COURBÉS DEVANT MA LOI, ET LE PROFOND CHAOS AUX ENTRAILLES FÉCONDES, L'ÉTERNITÉ, L'ESPACE, ET LES CIEUX, ET LES MONDES. POUR UN BAISER DE TOI ! »
► VERLAINE

Monter sur scène, paraître, vivre une vie qu'on aura jamais, pleurer, rire, mentir, jouer un rôle qui ne vous ressemble pas. Voila là la grande passion d'Orchidea. Et voir une pièce, faute de la jouer, a toujours fait partie de ses petites habitudes, bonnes ou mauvaises, dont elle ne pouvait se défaire. Beaucoup de personnes se résignent toujours à se rendre seules au cinéma ou au théâtre. Mais pas elle, accompagnée ou non, elle ne peut s'empêcher de s'y rendre parce que cette passion l'anime et la rend vivante, l'art du paraître, le jeu de scène est devenue depuis longtemps ce qui la maintient en vie. C'est surement lourd à dire mais c'est indéniable. Et là, assise confortablement dans ce fauteuil bleu sombre du Soho Theater, Orchidea vivait sa passion, de l'autre côté des projecteur. Son regard brillant suivait tour à tour les personnages, la faisant tantôt rire, tantôt sourire intérieurement.
Ce soir elle s'était une fois de plus rendue seule au théâtre et elle ne regrettait pas le déplacement. Elle était toujours mieux ici que chez elle, simplement accompagnée de sa télévision et d'une bouteille de vodka glacée. C'était bien plus saint.

Mais les bonnes choses ont une fin et son regard cessa de briller en même temps que se refermait sur la scène l'épais rideau de velours. C'était fini, et toute la magie s'était évaporée. Elle se leva à contre coeur et enfila son trench coat rouge sans prendre la peine de le refermer avant de se diriger lentement mais surement vers la sortie. Elle avait tout sauf envie de partir, elle se sentait si bien ici que l'atmosphère glacée et sobre de sa maison trop grande lui donnait envie de faire demi tour, quitte à dormir sur un siège. Elle savait qu'ici au moins elle n'aurait aucun souci à s'endormir.

" Excusez-moi, vous auriez du feu ? ", la voix qui retenti à son oreille la fit légèrement sursauter alors qu'elle arrivait à peine sur le trottoir. Elle se tourna et sorti son briquet de sa poche pour le tendre à l'homme en face d'elle, ignorant totalement le regard pesant qu'il lui portait. Elle l'avait déjà vu à plusieurs reprises et ce n'était pas la première fois qu'il venait à elle. Mais alors qu'il commençait déjà à entamer une discussion sur la pièce qui venait de se dérouler, elle récupéra son briquet et s'éloigna sans prononcer quoi que ce soit. Elle n'aimait pas ce genre de type, qui malgré qu'elle leur montre un fort désintérêt insistait toujours.
Une fois près de la route elle sorti à son tour une cigarette et leva les yeux vers l'enseigne pour observer le théâtre. Elle s'y rendait parfois en semaine pour assister aux cours d'art dramatiques qui s'y dispensaient. Ce n'était pas toujours les mêmes comédiens, souvent des ateliers différents mais l'ambiance y était conviviale et elle s'y sentait comme chez elle. En six ans, c'était devenu une seconde maison en quelque sorte. Un lieu plein de vie, de convivialité et de passion.

Elle alluma sa cigarette en laissant son regard retomber sur les passants, sans vraiment les regarder et tira longuement sur sa cigarette en se demandant quand pourrait-elle prendre le temps de revenir. Mais bientôt ses pensées s'envolèrent alors qu'une fois de plus une voix s'élevait près d'elle. Pourtant, celle ci ne lui tira aucun sursaut, simplement une grande surprise. "Cosma". Le temps avait beau passer, cette voix là elle ne pourrait jamais l'oublier. Ce ton suave et grave était imprégné dans son coeur et dans sa tête, c'était pourtant pas faute d'avoir tout mis en oeuvre pour l'oublier.
Elle sentit un courant électrique remonter sa colonne vertébrale pour s'évanouir dans sa nuque et ferma un instant les yeux; les odeurs, les mots, les faits du passé revinrent alors au galop dans son esprit et elle pria tous les dieux pour se tromper alors qu'elle les rouvrait sur la personne qui se tenait désormais en face d'elle.

Sincèrement, elle n'aurait su poser de mot sur ce qu'elle ressentait à l'instant. C'était trop fort, trop fou, trop confus pour qu'elle le puisse. Et alors qu'elle reconnaissait sans ciller l'homme qu'elle avait profondément aimé, trop bien sûr, son coeur loupa un battement, puis deux avant de s'emballer définitivement. Alessandro était là devant elle, en plein coeur de Londres, devant ce petit théaâre de Soho. C'était trop dingue pour y croire, elle aurait voulu halluciner tout simplement mais le parfum qui vint à elle l'empêcha de croire le contraire.
Et gardant un rythme effréné, son coeur battit de plus belle alors qu'elle se tendait. Comment réagir ? Quoi dire ? Elle ne savait même pas si elle se sentait capable de prononcer quoi que ce soit. Six longues années avaient passé, six années marquées par une profonde tristesse et un amour douloureux qui portait un nom; " Alessandro... ". Elle pinça les lèvres, un tic dont elle n'arrivait pas à se défaire et inspira profondément. Forte, il lui faudrait être forte et ne pas se laisser aller sous les sentiments. Elle ne devait rien laisser paraître comme elle l'avait toujours fait. Elle se promit qu'en cet instant, elle ne dérogerait pas à cette règle. " Bonsoir. "


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Alessandro M. Bottachi

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MessageSujet: Re: "We have no audience but ourselves" - Alessandro & Orchidea "We have no audience but ourselves" - Alessandro & Orchidea EmptyDim 8 Sep - 20:37



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Tout le corps du brun semblait défaillir et revivre à la fois. Elle était là, devant lui, seuls quelques petits centimètres les séparaient. Il pouvait sentir son parfum si doux et enivrant, il le respira longuement, soupirant d’aise. C’était à la fois irréel et la meilleure des sensations qui soit. Si c’était un rêve, il tuerait quiconque le réveillerait. S’en pouvoir s’en empêcher, il se mit à sonder la brune, à détailler chacun de ses traits. Son regard bleu profond posé sur elle brillait bien plus fort que la normale, bien plus que ces dernières années. Il posa une main sur son propre cœur, sourit doucement. Il battait fort, si fort. Il mourrait d’envie de prendre la main de la brune pour qu’elle le sente à son tour, mais ça la ferait purement et simplement fuir. Et il ne pourrait le supporter. Il sourit plus grand, plus tendrement, et ôta ses lunettes. Elle était belle, si belle, et son corps était la perfection. Des frissons se dessinaient sur ses bras quand son regard se perdait trop longtemps sur ses courbes et il se fit violence pour le garder ancré dans le sien. Si bleu… Les yeux d’Orchidea avaient toujours émerveillés le professeur. Ils étaient grands, beaux, les plus beaux qu’il lui ait été donné de voir. Même si elle ne voulait exprimer ce qu’elle ressentait réellement, Alessandro avait appris avec le temps à deviner ce qu’il se tramait dans l’esprit de son élève uniquement en la regardant dans les yeux. Elle avait cette étrange capacité à maîtriser ce qu’elle voulait montrer, mais une lueur passait parfois dans son regard. Une lueur de tristesse, d’inquiétude, de surprise. De bonheur parfois. Là, à ce moment précis, il voyait beaucoup de surprise et de colère. Et il n’aimait pas vraiment ça. Il s’approcha encore, juste un peu, comme pour refermer leur bulle autour d’eux et que personne ne puisse y entrer et les séparer. « Mon dieu Cosma… Je suis tellement heureux de te retrouver enfin… Comment vas-tu ? »

Vieux réflexe qu’il avait pris avec le temps, le professeur prit une mèche de la brune pour la replacer doucement, délicatement derrière son oreille. Il aimait dégager son visage, la voir correctement, être celui qu’elle laissait le faire. Il n’avait jamais vu personne d’autre pouvoir la toucher de la sorte, et il ne le voulait pas. Il aurait pu devenir violent, plus que de raison. C’était démesuré, il en était conscient, mais elle était son trésor et il venait juste de la retrouver. Toutes ses émotions, tous ses sentiments étaient décuplés à l’extrême et il tremblait sans même s’en rendre compte. Comment réagir ? Quoi faire ? Il mourrait d’envie de la serrer contre son torse, de la serrer fort, si fort, d’écraser ses lèvres contre les siennes et de lui promettre monts et merveilles pour ne plus jamais qu’elle ne parte. Il voulait lui souffler mille je t’aime, lui dire à quel point il avait été fier et stupide et qu’elle était la bonne, la seule, depuis le tout début. Qu’il la protègerait ad vitam aeternam, que jamais plus elle ne souffrirait. Il serra la mâchoire. Il ne pouvait le faire, le dire. Il détailla les traits de son visage, et comprit que la partie était tout sauf gagnée d’avance. Ses sourcils se froncèrent imperceptiblement. Il voulait savoir pourquoi. Pourquoi elle était partie, avait embarqué son cœur sans même un au revoir. Mais la brune était fragile, il connaissait sa Cosma mieux que quiconque. Il sourit donc simplement sans rien ajouter et frissonna sous l’air frais. « Oh… Attend ». Le professeur enleva rapidement sa veste de costume et la déposa délicatement sur ses frêles épaules. Il effleura sa peau au passage, il ne pouvait s’en empêcher. « Là, tiens… Il fait froid ce soir ».

Il ne savait pas comment les choses allaient désormais se dérouler, les cartes n’étaient pas qu’entre ses mains. Il se dit simplement que le destin les avait à nouveau réunis, ici. Qu’ils ne se retrouvaient pas sans raison. Son cœur se gonfla. Il en était plus sûr que jamais, elle était la femmes de sa vie.

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