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 + blame it on my own sick pride (James)

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IF I HAD A HEART I COULD LOVE YOU
James Kingston

James Kingston

Lion

★ MESSAGES : 521
★ AVATAR : Richard Madden
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★ AGE : 42
★ EMPLOI : Ministre conseiller au sein du bureau de coopération avec l'Ecosse. Il a la ferme ambition de diriger le département un jour.

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MessageSujet: + blame it on my own sick pride (James) + blame it on my own sick pride (James) EmptyMer 26 Juin - 7:50

© redwillrun

James Kingston.
NOMKingston, un nom qui annonce clairement le prestige de sa famille. Un nom qui apporte également une certaine pression puisqu'il évoque le paternel de James, un homme dont la réussite a été complète et éclatante. PRÉNOM(S)James Alister. Le deuxième prénom étant très peu utilisé. Il lui a été donné en hommage à son grand père, autre grande figure de la famille Kingston. ÂGE31 ans, bientôt 32 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCEJames est né un 26 Juillet, à Londres dans une clinique privée de Chelsea. C'est un anglais pur souche comme des générations de Kingston avant lui.  SIGNE ASTROLion, un signe qui colle parfaitement à son caractère même s'il ne l'admettra jamais. MÉTIER/ÉTUDESMinistre conseiller au sein du bureau de coopération avec l'Ecosse. Il a la ferme ambition de diriger le département un jour. Il a pris goût à la politique malgré sa réticence quand son paternel l'a poussé à se lancer dans ce domaine. STATUT CIVILMarié à Eleanor Rhodes, devenu Kingston par la force des choses depuis quelques années déjà. Il aime sa femme mais des problèmes récurrents dans leur couple font qu'il la trompe depuis quelques mois. TRAITS DE CARACTÈREAmbitieux, conservateur, maniaque du contrôle, charmeur, perfectionniste, manipulateur quand les circonstances l'exige, infidèle, flegmatique, rêveur, compétitif, orgueilleux, autoritaire, réfléchi, franc, généreux, observateur, rancunier, sarcastique. GROUPEFire. AVATARRichard Madden.


∼ Now I am here.

James est un homme politique très en vu. La moindre sortie en public est donc soigneusement orchestré et il doit veiller à renvoyer une image impeccable au reste du monde. Surtout que son plus grand rêve est d'être le plus haut placé possible en politique — Il possède un épagneul bleu de Picardie, un chien extrêmement racé qu'il a prénommé... Kingston. A la base achetée pour faire plaisir à Eleanor, la bête a su séduire et faire la fierté de son second maître  — La cigarette est son point faible. Peu en accord avec son mode de vie, et même ses principes, il ne peut s'empêcher d'en allumer une à la moindre contrariété —  Il est beaucoup moins cultivé et brillant qu'il veut bien le faire croire. S'il est arrivé là, c'est plus grâce à l'argent de son père que son ardeur au travail ou son génie — Il est passionné par le golf et le billard — Il n'aime pas les enfants et ne désire pas en avoir, même si cela pourrait être bénéfique pour son image. C'est une grande source de tension dans son couple — Il ne porte que des costumes faits sur mesures ou des habits griffés. Il est habitué à vivre dans le luxe depuis toujours et raffole de ce dernier. Il n'a aucun complexe à montrer ostensiblement sa fortune — Il possède une Aston Martin de collection qu'il vénère et adore. Son attachement à ce véhicule est ridicule tant il profond. Ils leur arrivent de disparaître de longues heures ensembles durant le week-end — Il est allergique au beurre de cacahuète, ce qui n'est pas forcément une tragédie, puisqu'il raffole peu de ce met, pas assez raffiné pour lui — Il aime la musique classique et se rend régulièrement à l'opéra. — Il est très certainement un cliché de riche, mais il est apprécie sa vie telle qu'elle est.

∼ Under Pressure
QUE PENSEZ VOUS DE L'ASTROLOGIE ? C'est une science extrêmement nébuleuse, pour dire les choses poliment. Pour être plus vulgaire, on peut dire que c'est un attrape pigeon. Un échappatoire pour les paumés qui ne prennent pas leur vie en main , préférant affirmer que ce sont les astres qui contrôlent leurs vies. Je crois aux destins mais uniquement à ceux qui sont façonnés par les hommes.   
OCCUPE T-ELLE UNE PLACE DANS VOTRE VIE ? Je fais en sorte que ce ne soit pas le cas, malheureusement le reste du monde semble en décider autrement. J'entends souvent des horoscopes à la radio. La plupart du temps, je coupe la radio. Mais il y a aussi le problème de mes proches qui l'évoquent. Ma mère, par exemple, y croit malgré son éducation et son intelligence. A ne plus rien y comprendre. 
LISEZ VOUS DES HOROSCOPES ?A la vue de mes précédentes réponses, celle ci sera négative. Mais je vais l'avouer, il m'est déjà arrivé d'en lire par curiosité. Une regrettable perte de temps, c'est un tissu de bêtise, n'importe qui peut s'en rendre compte. Les prédictions sont larges et évasives. C'est uniquement pour cela qu'elles se réalisent de temps à autres. Uniquement par chance.   
VOTRE CARACTÈRE EST-IL EN ACCORD AVEC VOTRE SIGNE ? Il paraît que oui. Personnellement, je refuse de me laisser caractériser par un simple signe astrologique et des calculs douteux d'astres mais chacun son opinion. Il y a une chose que j'accorderai : il paraît que les lions débordent d'ambition et c'est effectivement mon cas. Alors peut être que j'ai écopé du signe astrologique le plus réaliste par rapport à mon caractère.

Spoiler:


Dernière édition par James Kingston le Mer 26 Juin - 14:41, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: + blame it on my own sick pride (James) + blame it on my own sick pride (James) EmptyMer 26 Juin - 7:51


Se tenant debout, bien droit, les mains derrière le dos, James observait le paysage extérieur, dans une pose typiquement britannique, à la fois élégante et désinvolte. L'atmosphère était calme, la chambre étant plongée dans une obscurité paisible mais en voie de disparition car le jour se levait doucement sur Manchester. Perdu dans le flot de ses pensées, il resta de longues minutes sans bouger. Ce fut des sons légers, qui provenait de son lit, qui le sortirent de son immobilité. Il se retourna et regarda la fille avec qui il avait passé la nuit, se réveiller. Même après une nuit plutôt agitée, elle était jolie. Il ne pouvait pas en être autrement, l'aîné des Kingston ne sortait qu'avec des belles filles, question de standing. Elle ouvrit les yeux, et passa une main dans ses cheveux blonds emmêlés, l'air de se demander ce qu'elle faisait ici. Il la salua, poliment, froidement. Elle ne comprit pas ce premier avertissement et lui proposa de revenir se coucher avec elle. Il inspira profondément par le nez, agacé. Ces petites oies blanches faisaient toujours semblant de ne pas comprendre. De mauvaise grâce, il entreprit de dire autre chose que des monosyllabes. « Il est temps que tu partes, Katie. Définitivement. » . Lentement, il vit la compréhension naître dans les yeux limpides de celle qui avait été sa partenaire, l'espace de quelques heures. A la fois blessée, et en colère, elle répliqua au tac au tac. « Moi, c'est Tammy. » . Un sourire des plus cyniques naquit sur les lèvres de James. Cette fille n'avait aucune fierté, il l'avait su dès qu'elle s'était éclipsée avec lui, la veille, quand elle l'avait suivi sans poser de questions ou opposer de résistance. Elles se laissaient toutes aveugler par sa fortune ou son charme surfait, sans une once de discernement. Commençant à avancer vers la porte, il clôt la conversation d'un ton sans appel. «  Ca ne change rien, rentre chez toi. Cette nuit ne veut rien dire. Tu connais le chemin. » .  Puis sans un autre regard en sa direction, il quitta la pièce.

Il descendit les escaliers d'un pas léger, pour entrer dans le grand salon familial. Charlotte Kingston était déjà levée et installée face à un copieux petit déjeuner. Habillée, ses cheveux impeccablement tirés en arrière dans un chignon parfait, il semblait qu'elle était réveillée depuis des heures. James n'en fut pas surpris, sa génitrice était impeccable en toute circonstances. A l'entente des pas de son fils, elle releva la tête et lui adressa un sourire radieux. « Bonjour James. » . Il lui rendit son sourire sans hésitation. Sa mère était sans doute la seule personne qu'il aimait et respectait véritablement. « Bonjour mère ! » .  Il s'installa en face d'elle, tandis qu'elle commandait un second petit déjeuner à Henry, qui faisait office de majordome. Un plateau arriva rapidement devant le jeune homme, peu impressionné. Il était habitué à ce genre de traitement. Affamé, il attendit quelques instants avant de commencer à parler. Attaquant voracement un œuf à la coque, il s'enquit du reste de la maisonnée. « Où sont papa et Katherine ? » . James préférait profiter d'un tête à tête avec sa figure maternelle plutôt que d'un repas en famille, mais il était curieux de la réponse. D'ordinaire, il était le dernier à se lever. «Ton sœur est en vacances, il doit donc encore dormir. Quant à ton père, il devrait bientôt arriver, il est parti tôt ce matin. » . Katherine en vacances, génial... il allait avoir sa cadette sous les yeux pendant des journées entières. Le frère et la sœur vivaient en conflit permanent et s'appréciaient plus, lorsqu'ils étaient séparés. « James, je suis inquiète pour Katherine.. Elle passe ses journées à lire, à étudier. Ce n'est pas normal. Tu devrais l'emmener quelque part, pendant ses vacances. On dirait qu'elle ne voit personne en dehors du lycée. Ton père met trop de pression sur elle. » . Il émit un vague grognement, cherchant un moyen de ne pas faire de promesse qu'il regretterait tout en ne décevant pas sa mère. C'était difficile mais le destin lui offrit un échappatoire.  Tammy venait en effet de descendre les escaliers à son tour, de traverser le hall d'entrée à grands pas pour ensuite claquer rageusement la porte d'entrée. Charlotte eut un sourire narquois. Le jeune homme se sentit un peu honteux d'étaler ses conquêtes sous les yeux de sa mère, il baissa les yeux, repentant. Elle était toutefois indulgente et fit une remarque des plus inattendue. « Au fait, les Rhodes donnent une réception ce soir, Eleanor sera là, tu devrais venir avec nous. C'est une jeune fille charmante, je suis certaine que tu l'appréciera. De toute façon, ton père veut que tu rencontre un de ces amis. Il dirige une école... » . Mais une nouvelle fois, le destin interrompt la conversation. Cette fois, il se personnalise en la personne du paternel de James.

Charlotte salue son mari par un chaste baiser avant de quitter la pièce. Le père et le fils se retrouvent donc en tête à tête, chose rare et toujours accidentelle. Immédiatement; William attaque. « J'ai croisé une jeune femme blonde en entrant, je suppose que c'est une amie à toi ? » . Frondeur, James se permet une méchante pique. « En tout cas, ce n'est certainement pas une amie de la nonne qui me sert de sœur. » . Un ricanement meurt sur ses lèvres, face au regard noir de son père. « Tu devrais prendre Katie comme modèle plutôt que d'en faire un sujet de dérision. » . L'intonation de la phrase ne suppose aucune réplique et d'ailleurs, il n'y en pas. James ne défierai jamais trop son père et savait se taire quand celui ci le remettait à sa place. Il termine donc son repas en silence, tandis que William s'installe en face de lui pour plonger dans son journal.  Le silence est rapidement trop pesant pour le plus jeune de la pièce et il ne tarde pas à le rompre. « Alors, père, les nouvelles sont bonnes ? » . Agacé, l'interpellé relève à peine la tête. « Si tu souhaite connaître les nouvelles, James, je serai heureux de te prêter le journal quand j'aurais terminé ma lecture. Ça ne te fera pas de mal de t'intéresser à autre chose que tes fêtes et tes conquêtes. » . Il accuse le coup, difficilement. Le mépris de son père n'est que très peu dissimulé. Hésitant entre la rébellion ou la soumission, il finit par choisir la seconde, couvrant l'espoir naïf qu'un jour, son père le respecterait. « Je suis désolé si je vous ai importuné, père. Je vais regagner ma chambre. » .William fait claquer sa langue, et relève enfin la tête pour achever son fils. « De toute façon, c'est là qu'on peut te trouver chaque jour depuis que tu as terminé le lycée. Tu ne fais rien d'autre, aux dernières nouvelles. » . Le repli est la seule solution, James le sait. Ne disant rien, réprimant ses émotions, il quitte la pièce pour effectivement retourner se coucher. Non sans, de manière très puérile, asséner un gigantesque coup sur la porte de la chambre de sa sœur, histoire de le réveiller. Il n'y a pas de raison qu'il soit le seul de mauvaise humeur.
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MessageSujet: Re: + blame it on my own sick pride (James) + blame it on my own sick pride (James) EmptyMer 26 Juin - 9:35


La matinée est fortement avancée, comme le prouve la forte luminosité dans la chambre. Allongé dans son lit, James a les yeux grands ouverts. Ça fait déjà quelques heures qu'il ne dort pas. A vrai dire, la nuit a été exceptionnellement courte. Le jeune homme a beaucoup trop de matière à penser... beaucoup d'évènements à analyser, de nombreuses décisions pour le futur immédiat à prendre, son cerveau est sur le point d'imploser. Pourtant, il faut qu'il garde la tête froide, il a des choses à régler aujourd'hui. Décidé, il se lève pour aller s'installer face à son poste favori : sa fenêtre. La vue qu'elle offre n'a rien d'exceptionnel, pourtant il ne s'est jamais lassé de la contempler. Observer le grand jardin de la demeure et ses petits détails, qu'il connaissait par cœur, avait quelque chose de rassurant. Plus encore, ce jardin abrite des souvenirs divertissants. Il était en effet le théâtre des jeux d'enfants de la fratrie Kingston. Combien de temps James et  Katherine avaient-ils pu passer à créer un monde rien qu'à eux à l'abri des allées parfaitement entretenues ? Combien de jeux, de disputes, de réconciliations avaient-ils pu partager dans cet espace vert ? La réponse était éloquente et pendant quelques brefs instants, le jeune homme aux boucles fauves fut traversée par une pointe de nostalgie. Nostalgie d'un temps largement révolu, maintenant que Katie était partie  Un vision étrange s'imposait à lui, il lui semblait voir deux enfants se courir après, leurs ombres se détachant à peine tant le soleil brillait. Elle lui manquait, il l'admettait enfin. Mais cette vision ne dura pas. Aussitôt que les événements actuels revinrent en tête, l'amertume reprit le dessus. Tout avait changé. Sa sœur n'avait pas supporté le joug de leur père et avait fini par quitter la famille, et même le pays pour couler des jours heureux. James aurait dû faire de même. Car son père s'était rabattu sur lui pour faire briller le nom des Kingston dans tout Londres. Avant même de comprendre ce qui lui arrivait, James était lancé en politique. Serrer des mains, faire des sourires, intégrer cette ennuyeuse école d'élite, apprendre les arcanes de la politique... Son quotidien était devenu d'un ennui sans nom. Mais il l'endurait. Ne serait-ce que pour continuer à profiter des bonnes grâces de son père. En effet, depuis que James tenait son rôle d'aîné de la dynastie, les relations entre les deux hommes s'étaient quelques peu améliorés. Sauf que son paternel venait de lui imposer le coup de grâce en lui ordonnant de se marier au plus vite pour soigner son image. James n'était pas prêt. Il n'avait déjà que trop renoncé à la vie de plaisir qu'il escomptait. S'il ne pouvait plus enchaîner les conquêtes, il ne lui restait plus grand chose qui le pousserait à se lever le matin. Surtout qu'il n'avait pas son mot à dire. Ses parents avaient déjà choisi sa dulcinée depuis bien longtemps... Aujourd'hui, il devait faire sa demande. Il savait qu'après cela, il n'y aurait pas de retour en arrière. Et c'est ce qui lui faisait le plus peur...

La température était agréable, malgré une légère brise. C'était une belle nuit, pour la saison. Assis sur les marches du perron de la maison familiale des Rhodes, James n'en appréciait pourtant pas la poésie. Il tirait durement sur sa cigarette, inspirant de grandes doses de nicotines, presque sans sourciller. Mais rien n'apaisait son esprit, comme le montrait le tremblement nerveux de ses mains. « James, qu'est-ce que tu fais ici à une heure aussi tardive ? » . Une voix féminine mélodieuse, qui le sortit de sa torpeur l'espace de quelques instants. Eleanor, sa future femme le contemplait depuis l'entrée, visiblement inquiète. Il la regarde quelques instants, la couvant du regard. « Je suis désolé, je n'avais pas réalisé qu'il était aussi tard... Je ne voulais pas te déranger... mais ça ne va pas très bien. » . Cette simple phrase est suffisante pour alarmer la jeune femme. James Kingston ne se montre vulnérable que très rarement. Dotée, d'une bonne nature, elle ne se fait pas prier, venant prendre place à côté de lui, sur les marches. Doucement, elle pose ses mains sur les siennes, arrêtant momentanément leur danse. Le britannique se calme progressivement, son regard se fait reconnaissant, plus doux. L'époque où James était un jeune homme cruel et impudent, sans le moindre respect pour celle qui allait devenir sa femme était révolue. A son contact, il avait changé, doucement mais surement. Tout comme l'estime dans laquelle il la tenait.  Pourtant, dans un premier temps,  il l'avait vue comme une corvée, une femme qui serait à ses côtés jusqu'à la fin de ses jours sans qu'il l'ai désirée. Par la suite, il avait commencé à ressentir du respect pour elle. Pas de l'amour ou de l'affection, mais du respect. Elle avait une façon de lui tenir tête, de lui résister, de le piéger à son propre jeu, qui avait contraint le jeune homme à changer son regard sur elle. Ainsi quand il avait fait sa demande, il y avait plus de sincérité qu'il n'aurait jamais imaginé. Eleanor n'était pas la petite fille de riche, naïve et insipide qu'il avait imaginé. Elle savait que le mariage était souhaité par leurs parents depuis leurs deux naissances respectives mais elle avait su tirer parti de la situation et se montrer séduisante. De toute façon, il y avait l'alchimie entre leur deux caractères. Ces derniers avaient beau être diamétralement opposés, il n'en demeurait pas moins que leur union produisait des étincelles. James avait longtemps ignoré cette alchimie, mais après leur fiançailles, quand il avait passé plus de temps avec la demoiselle, cela n'avait plus été possible. Progressivement, il avait acceptée et avait appris à aimer la sensation de perte de contrôle absolue quand il était à ses côtés. C'était à la fois effrayant et grisant. « Dis moi, qu'est-ce qu'il se passe ? » . Son regard se voile, les mots se coincent dans sa gorge. « Mon père est mort... Je reviens de l'hôpital. Il est mort... Et Katie n'est même pas revenue. » . Eleanor laisse sa compassion paraître, se rapprochant de lui l'air désolé.   « Je suis désolée... Je suis sûr que Katie n'était pas au courant. Sinon, elle serait venue le voir avant.» . Ému, il ne dit rien, se contenant de serrer les mains de sa fiancée. Pour une fois, l'osmose est quasiment parfaite entre les deux jeunes gens. Si bien que la blonde pose sa tête sur l'épaule de James dans un geste de tendresse jamais partagé auparavant. Surpris et heureux, il hume le parfum de la chevelure blonde de la jeune femme. Et à ce moment, il se fit la promesse de l'aimer autant qu'elle le méritait. Il s'en sentait amplement capable.
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MessageSujet: Re: + blame it on my own sick pride (James) + blame it on my own sick pride (James) EmptyMer 26 Juin - 14:50


Il somnole malgré lui. Il avait lutté de longues heures contre le sommeil mais il n'était pas assez fort. Une certaine langueur était déjà en train de le gagner. Eleanor dort à ses côtés, ou du moins, c'est l'impression qu'il a. C'est difficile à dire, puisqu'elle lui tourne le dos. La soirée avait été éprouvante, le couple avait encore eu des mots. L'alchimie parfaite des caractères des deux amants semblait avoir disparue avec le temps. Sa femme lui fait l'effet d'une étrangère, tout comme il suppose qu'il lui fait l'effet d'un étranger. Ils ne se comprenaient plus. Et il le voyait dans ses yeux. Le regard qu'elle portait sur lui avait changé. Il avait l'impression qu'elle le méprisait, qu'elle découvrait seulement qui il était. Malheureusement pour elle, il restait une chose à James, l'orgueil. Il ne supportait pas ses atteintes à sa fierté et ripostait. Il s'en voulait ensuite, mais sur le coup, les pulsions qui le traversaient dominaient tout. Son couple était une zone de guerre. La faute aux années peut être ? Elles jouaient certainement une part dans la situation. Mais elles n'étaient pas les seules responsables. Quelque chose usait le couple. Quelque chose ou plutôt un désir inassouvi. Les données du problème étaient simple. Eleanor voulait un enfant. James ne voulait pas en entendre parler. Pourtant ce désaccord à lui tout seul, semblait gangréner le couple. Les coups bas aussi. James avait voulu avoir le dernier mot en achetant un chien à sa femme en guise d'enfant. Eleanor avait répliqué en cessant de prendre ses contraceptifs dans son dos. Il l'avait découvert à temps mais avait été profondément effrayé par la détermination de la blonde. Il avait donc arrêté de la toucher, de lui faire l'amour. Ce geste plutôt excessif avait entraîné les conséquences les plus désastreuses. La frustration sexuelle les rendait plus méchants que jamais l'un envers l'autre. Mais pire encore, James avait eu des aventures pour combler ses besoins. Il lui semblait que Eleanor l'ignorait. Il l'espérait de tout cœur. Malgré tout, il ne voulait pas la blesser. Il l'aimait. Cela pouvait paraître incongru pour un mariage aussi arrangé que le leur mais c'était la vérité. Pour une fois, son père avait répondu exactement à ses besoins en lui choisissant Eleanor Rhodes comme épouse. Ils avaient été terriblement heureux ensemble...

Moins d'une heure plus tard, il se réveille en sursaut. Il tremble, tandis qu'il sent la sueur couler le long de sa peau. Doucement, il quitte le lit. Il ne veut pas que sa femme le voit ainsi : plongé dans les affres de la culpabilité suite à ses nombreuses infidélités. Dans un geste familier, il va s'installer devant la fenêtre de la chambre. Après toutes ces années, ce stratagème pour se détendre fonctionnait encore. Il aimait perdre son regard sur la vue qui s'offrait à lui. Pourtant, il avait beau se mentir à lui même très souvent, il savait qu'il ne pourrait pas continuer comme ça très longtemps. Il était épuisé... « James ? » . Eleanor s'est redressée dans le lit, l'air très peu ensommeillé. Le surveillait-elle ? Il ne se retourne pas, il ne réponds pas. Il ne veut pas d'elle auprès de lui, pas maintenant. Toutefois, elle insiste, prononçant une deuxième fois son prénom. Il se force à répondre, mais sa voix est sèche, sans appel. « Tout va bien, rendors toi maintenant. » . Mais la femme qu'il a demandé en mariage est terriblement têtue. Autrefois, ce trait de caractère l'avait charmé. Aujourd'hui, il l'indisposait fortement. « Non, ça ne va pas James. Il est quatre heures du matin et tu ne dors pas. Et c'est toutes les nuits pareilles. Soit tu ne rentre pas, soit tu vas t'enfermer dans ton bureau pour travailler. Alors ne me dis pas que tout va bien, ne me mens pas s'il te plaît. » . Encore une fois, il se tait. Il sait que s'il ouvre la bouche, des mots qu'il ne pense pas forcément en sortiront. Obstiné, il se replonge dans la contemplation de la nuit étoilée. Penser à rien, c'était la clé. Le silence est revenu dans la chambre, elle a du se rendormir. Il soupire. Avant de sursauter vivement. Elle était en fait juste derrière lui. Elle s'était levée silencieusement, venant glisser ses mains autour de sa taille pour l'enlacer. Geste consciencieux, témoin de l'attention qu'elle lui porte malgré ses rebuffades. Sauf qu'il ne veut pas de sa tendresse. Il sait ce qu'elle essaie de faire. « S'il te plaît, ne fais pas ça. » . A son tour, elle s'obstine et ne brise pas leur étreinte. Au contraire, ses mains se font plus pressantes, plus câlines. Il ferme les yeux, luttant contre la tentation. Elle souffle dans son oreille. « S'il te plaît, James. J'ai besoin de toi. Ne me fuis pas. » . Doucement, il se soustrait à ses bras, hochant la tête négativement. La réponse à ses suppliques sera toujours non. Pas tant qu'elle ne changera pas d'avis. Comme souvent, elle s'énerve. Elle a du feu dans son caractère. Peut être même plus que lui d'ailleurs. « Un mariage, c'est fait dans le but d'avoir des enfants. Pourquoi m'as tu épousée, si ce n'est pas pour en faire ? A part pour m'exhiber devant tes chers électeurs, bien entendu. Est-ce que tu m'aimes au moins ? » . Il fuit la discussion, il fuit son regard. Il a trop peur qu'elle découvre son vilain petit secret. Il quitte la chambre, dévalant les marches. Il sait qu'elle ne le suivra pas, il a lu dans ses yeux. Dégoût, incompréhension, l'équation est plutôt parlante. Il se réfugie dans son bureau, comme elle l'avait prédit et alluma son ordinateur. Son mariage était en chute libre, il le savait. Mais combien de temps durerait la chute ? Il l'avait déjà trompée quelque fois. Et il s'apprêtait à faire bien pire. Au hasard d'une recherche internet, il avait en effet trouvé un site de call girls de luxe. A son plus grand regret, l'idée l'avait particulièrement séduite. Un moyen d'assouvir ses pulsions sans s'encombrer de maîtresses exigeantes... Il ne savait pas encore s'il passerait réellement à l'acte. Seul l'avenir le dirait.
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